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C. comme on va l'appeler a 22 ans, il est originaire du village d'Antsahi à Anjouan. Il est arrivé à Mayotte depuis 2006 selon lui et a vécu à Tanafou jusqu'en 2017 où il a été arrêté et mis en détention provisoire à Majikavo.
Il réfute les accusations de vol avec arme et en réunion malgré le fait qu'il a été reconnu par les victimes.
En décembre 2016, munis de chombos et pangas ( des armes blanches), ils ont attaqué un homme en scooter sur la route de Vahibé. Ils l'ont conduit dans un petit chemin et lui ont volé toutes ses affaires y compris le scooter.
Quelques mois plutôt, un couple a subi le même sort, sur cette même route. La voiture était à l'arrêt et trois individus (dont C qui a été reconnu par un témoin et par les victimes sur une planche de photos) les ont attaqués.
Là aussi, les individus étaient armés de upangas et chombos.
La procureure a requis à son encontre 18 mois avec sursis. Les juges ne l'ont pas suivi et ont condamné l'accusé à 6 mois de prison ferme.
Une peine qui peut paraître bien légère compte tenu du climat d'angoisse, installé sur l'île, depuis l'apparition des coupeurs de routes.
Quatre faits de vol lui sont reprochés mais il n'en reconnaît qu'un: vol avec effraction.
Il réfute les accusations de vol avec arme et en réunion malgré le fait qu'il a été reconnu par les victimes.
répète-t-il en guise de défense. Et s'il rejette ces accusations, c'est parce que lui et sa bande sont des "coupeurs de routes".Mr le juge, les gens se ressemblent
En décembre 2016, munis de chombos et pangas ( des armes blanches), ils ont attaqué un homme en scooter sur la route de Vahibé. Ils l'ont conduit dans un petit chemin et lui ont volé toutes ses affaires y compris le scooter.
Quelques mois plutôt, un couple a subi le même sort, sur cette même route. La voiture était à l'arrêt et trois individus (dont C qui a été reconnu par un témoin et par les victimes sur une planche de photos) les ont attaqués.
Là aussi, les individus étaient armés de upangas et chombos.
La procureure a requis à son encontre 18 mois avec sursis. Les juges ne l'ont pas suivi et ont condamné l'accusé à 6 mois de prison ferme.
Une peine qui peut paraître bien légère compte tenu du climat d'angoisse, installé sur l'île, depuis l'apparition des coupeurs de routes.