« Nos métiers sont parmi les plus impactés par les restrictions qui se durcissent » déclare Marcel Rinaldy, « on a du mal à se projeter, nous essayons de sauver l’outil de travail ». Le trésorier de l’UMIH s’inquiète des coûts engendrés par cette crise : « à la dernière assemblée générale étaient présents 11 restaurateurs qui se sont équipés en cuves et surpresseurs pour un total de 180 000 euros, un prix moyen de 12 000 euros, c’est considérable pour une entreprise ».
Marcel Rinaldy affirme que les restaurateurs maintiennent le contact avec la préfecture. « l’État est à l’écoute mais n’apporte pas beaucoup de solutions » dit-il, « ce que nous voulons c’est une prise en charge à 100% de la perte d’activité comme pendant le Covid car nous ne sommes pas responsables de cette situation ».
Les restaurants ne sont plus en mesure de fournir la carafe d’eau comme le veut la loi, ils doivent vendre les bouteilles aux clients, « pour un restaurateur il est difficile de la vendre à prix coûtant ». Quant à l’eau utilisée en cuisine, « elle est propre à la consommation, filtrée ou bouillie » assure-t-il.