Les journées des langues maternelles ont mis avant le chimahorais et le chibouchi, l'opération, "le salouva vous va si bien" a apporté la touche de charme; la culture mahoraise existe et ne demande qu'à s'exprimer.
Des actions de mises en valeur et de redécouverte des langues mahoraises, le chiboushi et le chimahorais sont en cours. La plus symbolique étant sans doute celle qui a eu lieu à l’université de Démbéni. Toutes ces manifestations s’inscrivent dans une démarche de recherche identitaire apparu depuis 5 a 10 ans à Mayotte.
Et, avec les campagnes politiques qui se profilent à l’horizon, le phénomène devrait s’amplifier. En effet, les différents intervenant politiques dans les réunions publics se font un devoir d’adapter leur langage à l’auditoire ; parler mahorais dans les localités mahorophones et chibouchi dans les localités chibouchiphones. Dans les villages mixtes comme Chirongui par exemple, on assiste souvent à des va-et-vient entre les deux langues qui exigent une maîtrise intellectuelle très appréciée.
Vendredi dernier, c‘est un autre symbole de Mayotte et de ses racines malgaches qui était à l’honneur dans la grande opération, « le salouva te va si bien ». Et là ce fut un feu d’artifice de couleurs, de beautés et d’élégance.
Et, dire qu’un principal de collège a tenté de le faire bannir des cours de récréation parce qu’il serait un signe ostentatoire d’appartenance, à une religion. Un manque de gout et de connaissances des cultures présentes à Mayotte.
Car ce signe est bien ostentatoire, mais de la fierté d’être mahoraise et malgache.
Ces deux éléments de la culture mahoraise mis en avant cette semaine ont aussi apporté la preuve qu’il existe bien une culture mahoraise, riche des apports extérieurs. Rappelons que Mayotte est habitée depuis plus de 16 siècles, ce qui en fait une des plus anciennes, sinon, peut-être, la plus anciennement habitée parmi les îles de l’océan indien.
Et, avec les campagnes politiques qui se profilent à l’horizon, le phénomène devrait s’amplifier. En effet, les différents intervenant politiques dans les réunions publics se font un devoir d’adapter leur langage à l’auditoire ; parler mahorais dans les localités mahorophones et chibouchi dans les localités chibouchiphones. Dans les villages mixtes comme Chirongui par exemple, on assiste souvent à des va-et-vient entre les deux langues qui exigent une maîtrise intellectuelle très appréciée.
Vendredi dernier, c‘est un autre symbole de Mayotte et de ses racines malgaches qui était à l’honneur dans la grande opération, « le salouva te va si bien ». Et là ce fut un feu d’artifice de couleurs, de beautés et d’élégance.
Et, dire qu’un principal de collège a tenté de le faire bannir des cours de récréation parce qu’il serait un signe ostentatoire d’appartenance, à une religion. Un manque de gout et de connaissances des cultures présentes à Mayotte.
Car ce signe est bien ostentatoire, mais de la fierté d’être mahoraise et malgache.
Ces deux éléments de la culture mahoraise mis en avant cette semaine ont aussi apporté la preuve qu’il existe bien une culture mahoraise, riche des apports extérieurs. Rappelons que Mayotte est habitée depuis plus de 16 siècles, ce qui en fait une des plus anciennes, sinon, peut-être, la plus anciennement habitée parmi les îles de l’océan indien.