Cyclone Chido: les prestataires nautiques ont la tête sous l'eau

Bateaux cassés par le cyclone Chido
Un mois après le passage de chido, les carcasses de bateaux sont encore visibles sur les quais de la Grande et de la Petite-terre. Un coup dur pour les prestataires nautiques. Ils ont tout perdu et n’ont pas non plus de perspective de reprise à court et moyen terme.

Impossible de ne pas les voir, ces bateaux échoués un peu partout. Le cyclone Chido n'a pas épargné les bateaux des professionnels de la mer. Aujourd'hui ils n'ont plus d'activité ni de perspective à l'instar de Denis Fabre. 25 ans de dur labeur parti en un coup de vent et un coup dur sur le plan économique. Après un mois sans travail et donc sans rentrée d'argent il doit se séparer de ses 6 employés. 

Denis Fabre, prestataire nautique. Chido a détruit tous ses bateaux.

On perd à peu près 30 000 euros par mois et le problème c'est qu'il y avait aussi des employés. Je vais être obligés de les licencier. Je leur ai payé leur salaires du mois de décembre mais au mois de janvier je vais les licencier, pas le choix.

Denis Fabre

Illustration d'un bateau échoué après le passage du cyclone Chido

À cela s’ajoutent les plus de 300.000 euros d’endettement personnel pour l'achat de son catamaran. En ce qui concerne les dédommagements, le flou persiste.

Pour l'instant non il y a rien. Une assurance c'est toujours pareil, son but c'est de gagner des sous donc je ne sais pas ce que je vais récupérer. Pour l'instant je suis en plein dans les papiers donc là j'ai encore au moins deux mois de papiers, après au niveau de l'état on espérait au moins avoir une compensation qui nous relance apparemment ce n'est pas le cas pour l'instant on va attendre de voir si des lois sont votées.

Denis Fabre

Comme lui beaucoup de prestataires nautiques ont perdu leurs navires en raison du cyclone Chido, soit  51 % selon le comité du tourisme et c’est sans compter les vols de bateaux et de moteurs pendant l’alerte rouge lors du cyclone Dikeledi.