« La préoccupation sur les retraites est beaucoup plus forte sur le plan local que national » affirme Daniel Zaidani, « les Mahorais subissent une vraie inégalité de traitement dans leur vie active et dans leur retraite ». « Ici les gens ne souhaitent pas partir, ils sont angoissés par la retraite… à cause de nos maigres pensions, on aspire à mourir au travail »
L’élu, qui est également fonctionnaire, prend son propre exemple : « dans l’état actuel des choses, en prenant ma retraite je n’aurai pas droit à plus de 600 euros qui est le plafond de la sécurité sociale »
Daniel Zaidani n’est pas optimiste sur l’issue du débat à l’Assemblée Nationale : « la messe est dite. On n’est pas dans ce texte de loi ». Selon lui « ce problème des retraites mahoraises n’est pas connu sur le plan national. Ce qui fera bouger le gouvernement, sera une médiatisation de cette maltraitance ».