De nombreux élèves sans solution avec la fermeture d'une partie des écoles privées comoriennes

Comores : L’école à la dérive
L'année scolaire a débuté ce lundi 30 septembre aux Comores, même si une partie des élèves restent sur le carreau. Pour "la normalisation du secteur privé de l'éducation", plusieurs écoles n'ont pas reçu l'autorisation d'exercer à la rentrée.

Tous les élèves comoriens n'ont pas pu faire leur rentrée ce lundi 30 septembre, faute d'école. Le gouvernement n’autorise désormais qu’une partie des établissements privés à exercer. À Mohéli, 1.400 élèves sont laissés sur le carreau selon la Gazette des Comores. Sur l’île, 11 des 35 écoles ont perdu leur homologation, elles ne correspondent plus aux normes et standards comoriens selon le ministère de l’Education. Dans l’arrêté établissant cette liste, il se justifie par la volonté de normaliser le secteur privé de l’éducation.

Depuis, les parents d’élèves sans école se sont plaints. Le gouvernement comorien a expliqué tout faire pour leur trouver une place dans d’autres établissements. Dans un courrier, les écoles non autorisées sont simplement priées de faciliter le départ de leurs élèves. Encore faut-il ensuite avoir suffisamment d’enseignants, comme le rappelle le journal Al-Watwan. Le proviseur du lycée de Fomboni, la capitale de Mohéli, y liste les manques : français, physique chimie ou encore éducation physique. Autre grief contre cette rentrée : la flambée des prix des fournitures scolaires. Plusieurs parents racontent devoir faire des sacrifices pour aligner le budget nécessaire à la scolarisation de leurs enfants.