Les affiches des différents candidats doivent être respectées, il est interdit de les taguer ou de les déchirer. Les meetings ne doivent pas se tenir trop près les uns des autres. Si un candidat a obtenu un emplacement, les autres doivent aller ailleurs ou attendre le lendemain.
La diffamation et l’intimidation sont prohibées. Les professeurs n’ont pas le droit de parler de politique dans leurs cours, pas plus que les imams dans les mosquées. L’Islam étant religion d’Etat, chaque candidat doit en respecter les principes.
À part cela, tout est permis, notamment les promesses électorales irréalisables dont les candidats ne se privent pas. Le président sortant promet 20 000 logements. Un de ses concurrents s’est déjà engagé à ce qu’il y ait 100 nouveaux millionnaires au cours de son mandat. Un autre annonce que, s’il est élu, il créera un « ministère du bonheur ».
Comme son titre l’indique, le futur « ministre du bonheur » - ça va faire chic dans les sommets internationaux - sera chargé de rendre la population heureuse, tout simplement...