Des tables rondes sur la santé mentale des enfants

Tables rondes sur la santé mentale des enfants
Une matinée de tables rondes était organisée le mercredi 11 octobre dernier à la MJC de M’gombani. Une initiative du service pédopsychiatrie du CHM pour sensibiliser sur la question de la santé mentale des enfants.

Plusieurs tables rondes étaient organisées ce mercredi 11 octobre à la MJC de M’gombani. C’est dans le cadre des semaines d’information sur la santé mentale, une campagne nationale qui dure du lundi 9 au dimanche 22 octobre, autour du thème : « A tous les âges, ma santé mentale est un droit ».

L’organisateur de l’événement, le service pédopsychiatrie du CHM, a souhaité mettre notamment la question de la santé mentale des enfants au cœur des discussions.

Si ces tables rondes étaient ouvertes à tous, les quelques dizaines de participants étaient surtout des professionnels de la santé et du social. Certains venaient aussi par curiosité personnelle. « En tant que mère, quand son enfant pleure ou crie, on a tendance à s’énerver, à ne pas comprendre », raconte
Magnele. « Mais je suis sûre qu’avec des connaissances en plus, on peut trouver d’autres solutions pour gérer ces crises. »

« On voit une augmentation progressive des consultations »


Parmi les sujets abordés : les facteurs de risques, qui peuvent accentuer les troubles chez l’enfant.

On intervient souvent auprès de familles en situation de précarité, ce qui peut générer des problèmes psychosomatiques.

explique Hamad, travailleur social à la fondation des Apprentis d’Auteuil.

« On manque d’information, surtout sur les partenaires qui travaillent sur ces questions. » L’occasion pour le service pédopsychiatrie du centre hospitalier de faire connaître son travail.

Le service, créé fin 2016, ne cesse de grandir. Après avoir augmenté ses effectifs d’un quart en deux ans, il compte désormais une vingtaine de postes. Si le sujet de la santé mentale est encore très tabou et peu évoqué à Mayotte, la situation change.

On voit une augmentation progressive des demandes. Les parents prennent de plus en plus conscience de la souffrance que peuvent avoir les enfants en termes d’apprentissage, de développement relationnel, comportemental.

constate la cheffe du service pédopsychiatrie, Virginie Briard-Girard

Une hausse des consultations qui va de pair avec l’amélioration du système éducatif. L’Éducation nationale étant la principale source de signalement de troubles de la santé mentale chez les enfants.

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