Tous deux déplorent que les élèves soient contraints de rester à l’isolement chez eux parce que non vaccinés lorsqu’ils sont « cas-contact » : « il y a inégalité car le suivi pédagogique n’est pas assuré à domicile. De plus, tous les élèves n’ont pas internet. L’éducation nationale a l’obligation d’instruire tous les élèves, qu’ils soient vaccinés ou pas ». Les deux élèves, conseiller académique de la vie lycéenne pour l’un, et délégué de classe pour l’autre affirment : « on se fait marcher dessus pour nous intimider ».
Idrissa Saanda indique avoir pris contact avec ses camarades d’autres établissements, notamment celui de Dembeni, le lycée Bamana et le lycée des Lumières pour « essayer de lancer un cahier de doléances collectif pour tous les lycées ».
Tous deux indiquent qu’ils ont été vaccinés, mais Idrissa Saanda affirme qu’il refuse la troisième dose de rappel « par soutien aux non vaccinés ».