Quelle sera la réaction du nouveau gouvernement comorien après les expulsions de ses ressortissants à Mayotte ?
Le nouvel homme fort de l'Union des Comores a reçu les appuis de Fahami SAID IBRAHIM et Ahmed ABDALLAH SAMBI deux irréductibles du retour de Mayotte dans le giron comoriens.
Le nouvel homme fort de l'Union des Comores a reçu les appuis de Fahami SAID IBRAHIM et Ahmed ABDALLAH SAMBI deux irréductibles du retour de Mayotte dans le giron comoriens.
Le président nouvellement élu, Azali ASOUMANI, a été plutôt conciliant et n’a jamais fait de déclarations belliqueuses envers la France sur la question de Mayotte, ni à l’encontre des mahorais. Ce qui ne veut pas dire qu’il a fait une croix sur le retour du 101ème département français dans le giron comorien.
Il avait déclaré à un journaliste du Figaro le (2 février 2005) qui lui avait demandé si le cas de Mayotte avait été désormais réglé après une rencontre avec le président Jacques Chirac:
« On ne peut absolument pas dire ça. Mayotte est un problème qui existe. Nous nous sommes simplement entendus avec Jacques Chirac pour qu'il n'empêche pas une coopération. Mais on plaide toujours pour une Mayotte comorienne même si nous sommes conscients que ça ne peut pas se faire d'un coup de baguette magique. Et, nous refuserons une évolution du statut de cette île. Je vous rappelle que pour l'ONU, les Comores comportent quatre îles, et que le dirigeant comorien qui bradera Mayotte n'est pas encore né. »
« Le vrai drame est que beaucoup de nos jeunes qui tentent cette traversée y trouvent la mort. Mais je n'ai pas de solution à apporter à ce problème. »
Mais cette fois-ci, le colonel Azali Assoumani a des lieutenants qui ont été moins conciliants :
C’est Ahmed Abdallah Sambi, l’ancien président de l’Union des Comores qui avait relancé la question de l’appartenance de Mayotte à la France à l’ONU, après des années de sommeil, à l’union africaine et au sein de la Ligue arabe.
Son ministre des affaires étrangères a animé l’offensive diplomatique contre sa deuxième patrie, la France. Le prince Fahami Saïd Ibrahim est français, aussi. A tel point qu’un préfet de Mayotte s’était plaint auprès du Quai d'Orsay à Paris, des attaques d’un français contre la France.
Le retour du colonel Azali ASOUMANI à la tête de l’Etat comorien, avec SAMBI et SAID IBRAHIM à ses côtés, sera suivi d’un autre traitement de la question de Mayotte, et pas forcément dans le prolongement de celu de Ikiliou DHOININE, président sortant.
Mais, dans toutes ces déclarations, la diplomatie comorienne feint de ne pas comprendre que Mayotte attire ses ressortissants parce qu’elle est restée française avec tout ce que cela implique.
C’est une vérité que personne n'ignore mais en matière diplomatique, la posture vaut mieux qu'un aveu, semblet-t-il.
Il avait déclaré à un journaliste du Figaro le (2 février 2005) qui lui avait demandé si le cas de Mayotte avait été désormais réglé après une rencontre avec le président Jacques Chirac:
« On ne peut absolument pas dire ça. Mayotte est un problème qui existe. Nous nous sommes simplement entendus avec Jacques Chirac pour qu'il n'empêche pas une coopération. Mais on plaide toujours pour une Mayotte comorienne même si nous sommes conscients que ça ne peut pas se faire d'un coup de baguette magique. Et, nous refuserons une évolution du statut de cette île. Je vous rappelle que pour l'ONU, les Comores comportent quatre îles, et que le dirigeant comorien qui bradera Mayotte n'est pas encore né. »
« Le vrai drame est que beaucoup de nos jeunes qui tentent cette traversée y trouvent la mort. Mais je n'ai pas de solution à apporter à ce problème. »
Mais cette fois-ci, le colonel Azali Assoumani a des lieutenants qui ont été moins conciliants :
C’est Ahmed Abdallah Sambi, l’ancien président de l’Union des Comores qui avait relancé la question de l’appartenance de Mayotte à la France à l’ONU, après des années de sommeil, à l’union africaine et au sein de la Ligue arabe.
Son ministre des affaires étrangères a animé l’offensive diplomatique contre sa deuxième patrie, la France. Le prince Fahami Saïd Ibrahim est français, aussi. A tel point qu’un préfet de Mayotte s’était plaint auprès du Quai d'Orsay à Paris, des attaques d’un français contre la France.
Le retour du colonel Azali ASOUMANI à la tête de l’Etat comorien, avec SAMBI et SAID IBRAHIM à ses côtés, sera suivi d’un autre traitement de la question de Mayotte, et pas forcément dans le prolongement de celu de Ikiliou DHOININE, président sortant.
Mais, dans toutes ces déclarations, la diplomatie comorienne feint de ne pas comprendre que Mayotte attire ses ressortissants parce qu’elle est restée française avec tout ce que cela implique.
C’est une vérité que personne n'ignore mais en matière diplomatique, la posture vaut mieux qu'un aveu, semblet-t-il.