La direction de Bourbon Distribution Mayotte souhaite l'apaisement et la reprise du travail

Les ouvertures des magasins Douka Bé, appartenant à BDM sont perturbées en raison de la grève.
Cela fait 5 semaines que les salariés du groupe Bourbon Distribution Mayotte sont en grève. ils réclament une hausse des salaires. Des demandes irréalistes pour la direction qui appelle aux discussions, mais seulement si les blocages sont levés.
Dans un communiqué de presse, Marc Berlioz, le directeur de Bourbon Distribution Mayotte, énumère les efforts consentis par ce groupe pour les salariés, suites aux négociations annuelles obligatoires.
A l’issue de ces réunions, la direction a proposé une augmentation de 35 € par mois soit + 2.8% en moyenne incluant 23 € sur les salaires et 12 € sur les titres de restauration.
 

Les salariés de l’entreprise ayant travaillé au début de la crise « Covid-19 » ont touché au mois de juin une prime « pouvoir d’achat » de 300 à 720€.
Ils bénéficient d’un 13mois, d’une participation aux bénéfices et d’un plan d’intéressement sur le chiffre d’Affaires. Dans un contexte de crise mondiale lié au Covid-19 la direction ne peut aller plus loin sans mettre en danger l’avenir de l’entreprise.

Marc Berlioz, directeur de BDM


La CFDT a accepté cette proposition de la direction. Mais la CGT-Ma a considéré que c'était insuffisant.Elle demande une augmentation des salaires de 150 € par mois, l’attribution d’un 14e mois, une prime de rendement de 250€ / mois, une augmentation des titres de restauration de 80 € par mois, et beaucoup d'autres demandes.
 

Ces demandes représentent plus de 700 € par mois, c’est-à-dire une augmentation de plus de 50 % des salaires. Elles sont à l’évidence irréalisables et ne peuvent en aucun cas déboucher sur un accord. BDM déplore les nombreux blocages et entraves orchestrés par certains salariés en grève, et ce malgré un jugement en référé leur intimant l’ordre de cesser ces pratiques.

Marc Berlioz, directeur de BDM


Le directeur déplore par ailleurs les actions de la CGT-Ma qualifiées "d'exactions" : actes de violence et dégradations des biens des salariés et de l’entreprise engendrés, insultes et menaces, jets d’excréments et de projectiles, pneus dégonflés ou crevés, réservoir d’essence percés et plus grave, tentative d’incendie d’un dépôt.
Pour la direction, ces actes sont inexcusables. Elle se dit ouverte au dialogue, mais exige d'abord la fin des entraves.