La situation sécuritaire du département inquiète le syndicaliste policier : « nous sommes dans une situation atypique de violence contre les policiers et on ne fait rien pour s’adapter aux conditions locales ».
Il déplore que les mineurs soient « ultra-protégés » : « On les envoie en prison pour meurtre ou pour viol, il faudrait le faire aussi pour certains délits. On ne cesse de les relâcher ». Selon lui
lorsqu’il se sent en danger de mort, le policier ne doit pas hésiter à faire feu.
En revanche il redoute les réflexes d’autodéfense de la population : « il faut que les gens se rapprochent de nous pour savoir ce qu’ils ont le droit de faire ou pas
Par ailleurs, les policiers ont engagé un bras de fer avec leur administration pour le paiement des frais de repas pendant la crise sanitaire et particulièrement le deuxième confinement :
nous ne pouvions pas recourir à la restauration administrative. On nous refuse la prise en charge de ces frais qui est inscrite dans les textes. Cela représente 2 500 à 4000 euros par fonctionnaire. Le directeur de la Police Nationale nous renvoie vers la préfecture, on espère une suite favorable.