Le 22 juin dernier, un corps en état de décomposition a été retrouvé aux Badamiers en Petite Terre. Le procureur de la République a annoncé hier qu'il s'agit du cadavre de Houmadi Abdou alias Ely, le jeune homme de 23 ans, violenté et séquestré par trois hommes de Labattoir.
La dernière fois que Houmadi Abdou a été vu vivant, c'était le 21 mai dernier. Il avait été enlevé, séquestré et violenté par trois hommes de Labattoir. Ceux-ci le suspectaient de faire partie d'une bande de délinquants qui cambriolent et violentent les habitants de la Petite Terre.
Durant leur garde à vue, les trois hommes ont reconnu les faits. En revanche, ils ont affirmé qu'il avait fini par s'échapper. Depuis, Houmadi Abdou était introuvable. Lorsque le cadavre a été retrouvé, les proches d'Ely se sont présentés à la gendarmerie avec une photo le présentant avec un pantalon de survêtement bleu d'une célèbre marque de sport. Selon eux, il portait ce pantalon le jour de sa disparition.
Des examens approfondis ont été réalisés pour confirmer cette hypothèse. Une autopsie a été effectuée le 7 juillet par un médecin légiste de l'institut médico-légal du CHU Félix Guyon de Saint-Denis-de-La Réunion. Elle a permis de prélever des ossements pour la recherche d'ADN. Un ADN qui a été envoyé à l'Institut de génétique Nantes Atlantique, réputé mondialement pour sa spécialisation en génétique criminelle. Et celui-ci a confirmé au parquet que le corps était bien celui d'Ely.
Ce dernier a pris un réquisitoire supplétif pour étendre la saisine du juge d'instruction pour requalifier criminellement les faits.
Durant leur garde à vue, les trois hommes ont reconnu les faits. En revanche, ils ont affirmé qu'il avait fini par s'échapper. Depuis, Houmadi Abdou était introuvable. Lorsque le cadavre a été retrouvé, les proches d'Ely se sont présentés à la gendarmerie avec une photo le présentant avec un pantalon de survêtement bleu d'une célèbre marque de sport. Selon eux, il portait ce pantalon le jour de sa disparition.
L'ADN du défunt examiné à Nantes
Et selon les premiers éléments recueillis par la cellule d'identification criminelle de la gendarmerie de Pamandzi, le défunt portait ce pantalon.Des examens approfondis ont été réalisés pour confirmer cette hypothèse. Une autopsie a été effectuée le 7 juillet par un médecin légiste de l'institut médico-légal du CHU Félix Guyon de Saint-Denis-de-La Réunion. Elle a permis de prélever des ossements pour la recherche d'ADN. Un ADN qui a été envoyé à l'Institut de génétique Nantes Atlantique, réputé mondialement pour sa spécialisation en génétique criminelle. Et celui-ci a confirmé au parquet que le corps était bien celui d'Ely.
Des faits requalifiables en crime
Ces résultats vont peut-être changer la qualification des faits reprochés aux trois hommes qui ont séquestré le défunt. Mis en examen pour enlevement et séquestration, ils sont sous contrôle judiciaire et libres, alors que le procureur de la République Camille Miansoni avait demandé leur placement en détention provisoire.Ce dernier a pris un réquisitoire supplétif pour étendre la saisine du juge d'instruction pour requalifier criminellement les faits.