La question revient sans cesse. Faut-il arrêter de faire confiance aux sondages ? La plupart des candidats les contestent, surtout évidemment quand ils ne leur sont pas favorables. La méfiance envers les sondages revient sans cesse, dans toutes les interviews.
C’est normal parce qu’il y a eu trois grand événements qui n’ont pas été prévus et ont marqué les esprits ; trois événements qui servent d’arguments à ceux qui contestent les sondages: L’élection de Donald Trump, le Brexit, et l’élection de François Fillon à la primaire de la droite et du centre. Encore que sur la primaire, il faut être juste car les sondeurs avaient constaté dans les derniers jours une spectaculaire remontée de François Fillon.
Si on regarde l’histoire des présidentielles en France, les sondages à l’approche du premier tour ont en général vu juste :
En 1974, ils ont mesuré la chute vertigineuse et l’élimination de Jacques Chaban Delmas à quelques jours du premier tour, au profit de Valéry Giscard d’Estaing face à François Mitterrand.
En tout, sur 9 présidentielles, les sondages ne se sont trompé que deux fois.
Au premier tour de 1995, Jospin fait mieux que Chirac contrairement à la tendance annoncée.
Et surtout le premier tour de 2002, qui reste dans les mémoires, avec l’accession de Jean Marie le Pen éliminant Lionel Jospin.
Et puis il faut rappeler que les sondages ne sont pas des prévisions, ce sont des photos de l’opinion
Les sondeurs insistent beaucoup sur cette notion. Le sondage donne une image instantanée au moment où il est réalisé, il ne prévoit pas l’avenir. En ce moment par exemple, ils réflètent une stabilité de François Fillon, une remontée de Jean-Luc Mélenchon, et un effritement de Marine le Pen et Emmanuel Macron qui sont tous les deux en tête. Tout cela peut encore évoluer dans les 12 jours qui restent.
Le président du Medef, le syndicat des patrons français, a fait son choix : Il votera François Fillon.
Pierre Gattaz était invité sur la radio europe 1. Il a estimé que "Macron ne va pas assez loin sur la baisse des dépenses publiques". Le représentant de l'organisation patronale déclare :
« Fillon parle de 100 milliards de baisse, Macron parle de 60 milliards de baisse, et donc c'est moins de baisse de fiscalité à la clé ».
Marine le Pen a dévoilé hier les dix premières mesures qu’elle prendrait si elle était élue
La présidente du Front national déclare vouloir suspendre les accords de Schengen et rétablir les contrôles aux frontières, expulser les fichés S étrangers et déchoir de leur nationalité les binationaux "convaincus de liens avec le jihadisme".
Concernant les institutions, la candidate d'extrême droite souhaite organiser un référendum pour mettre en place "la proportionnelle, le référendum d'initiative populaire, la priorité nationale, la défense de notre identité de peuple, et la réduction du nombre de députés et de sénateurs".
Sur le thème de la fiscalité, elle souhaite "baisser de 10% les trois premières tranches de l'impôt sur le revenu,
Elle annonce aussi la "retraite à 60 ans.
Elle promet enfin de supprimer de l'aide médicale d'Etat (AME), qui permet aux étrangers en situation irrégulière de bénéficier d'un accès aux soins
Jean Lassale publie son programme sous la forme d’un petit livre
Cela s’appelle « résistons », un programme dans lequel il dit vouloir « retaper » la France.
Jean Lassale dit qu’Emmanuel Macron lui « pique toutes ses idées ».
« C’est moi qui ai marché, et c’est lui qui dit 'En marche'. Maintenant, il dit qu’il faut réunir l’ensemble des partenaires pour trouver une solution. Comme moi!"
Petite curiosité : qui sont les premières dames potentielles dans la course à l’Elysée ? Les quatre favoris de cette campagne ont des conjointes plus ou moins connues.
Première dame… ou « premier homme » dans le cas de Marine le Pen.
Il y a un petit livre qui vient de sortir à ce sujet, écrit par la journaliste Alix Bouilhaguet. Le titre est « le couloir de Madame » c’est ainsi que les huissiers du palais de l’Elysée appellent le couloir qui mène au salon bleu, réservé à la première dame. Il faut savoir que contrairement à d’autres pays, la France ne donne pas de statut officiel à la première dame ; mais dans les faits elle dispose d’un personnel dédié qui l’aide dans les missions qu’elle veut bien se donner.
Dans le cas de Marine le Pen, le « premier homme » potentiel s’appelle Louis Aliot. Il est connu, il est député européen comme Marine le Pen, il est vice président du Front National. Louis Aliot est professeur de droit, avocat, et costaud, c’est un rugbyman. Il ne faut pas compter sur lui pour jouer les « premières dames » ou le premier homme. Il ne veut même pas s’installer à l’Elysée confie Marine Le Pen. En réalité, si Marine le Pen était élue, il pourrait difficilement faire autrement, ne serait-ce que pour des raisons de sécurité.
Aux côtés de François Fillon tout le monde connait Pénélope.
Elle s’en serait bien passée. Pénélope Fillon est galloise d’origine, elle a gardé un petit accent britannique. Dans les confidences recueillies dans ce livre elle s’amuse du fait qu’un président français époux d’une britannique aurait à gérer le Brexit. Si François Fillon était élu, et là c’est moins drôle pour elle, ce serait la première fois qu’une épouse de président doivent répondre d’une mise en examen par la justice.
Pour Emmanuel Macron, la presse a beaucoup parlé de son épouse Brigitte qui est de 24 ans son aînée.
Tout le monde connait maintenant Brigitte Macron, 63 ans, il en a 39. Elle était professeur de Français et enseignait aussi le théâtre ; c’est comme cela qu’ils se sont connus alors qu’il était adolescent. Brigitte Macron a pris sa retraite depuis que son mari s’est lancé en politique. Elle ne voulait pas spécialement arrêter d’enseigner mais elle suit de près sa campagne, participe à l’élaboration de ses discours, il lui était difficile de faire autrement.
Benoit Hamon, lui, a très peu présenté sa compagne
La plus discrète est sans nul doute Gabrielle Guallar, la conjointe de Benoît Hamon. Elle ne voulait absolument pas qu’on la voie, mais il n’est pas d’usage de rester dans l’ombre quand on arrive à ce stade de l’engagement politique. Donc il a bien fallu qu’elle se présente en public. Très peu, le strict minimum. On l’a vue dans deux meetings et lors du débat des 11 à la télévision. Gabrielle Guallar est haut cadre dans le grand groupe française de l’industrie du luxe LVMH. Quelques mauvaises langues ont murmuré que sa position professionnelle cadrait mal avec les idées défendues par le candidat socialiste.
Enfin, Jean-Luc Mélenchon est un cas à part :
Le leader de la France Insoumise est un homme libre. Il est célibataire, et il s’en amuse d’ailleurs en disant que s’il devient président, « cela coûtera moins cher au contribuable ».
Si on regarde l’histoire des présidentielles en France, les sondages à l’approche du premier tour ont en général vu juste :
En 1974, ils ont mesuré la chute vertigineuse et l’élimination de Jacques Chaban Delmas à quelques jours du premier tour, au profit de Valéry Giscard d’Estaing face à François Mitterrand.
En tout, sur 9 présidentielles, les sondages ne se sont trompé que deux fois.
Au premier tour de 1995, Jospin fait mieux que Chirac contrairement à la tendance annoncée.
Et surtout le premier tour de 2002, qui reste dans les mémoires, avec l’accession de Jean Marie le Pen éliminant Lionel Jospin.
Et puis il faut rappeler que les sondages ne sont pas des prévisions, ce sont des photos de l’opinion
Les sondeurs insistent beaucoup sur cette notion. Le sondage donne une image instantanée au moment où il est réalisé, il ne prévoit pas l’avenir. En ce moment par exemple, ils réflètent une stabilité de François Fillon, une remontée de Jean-Luc Mélenchon, et un effritement de Marine le Pen et Emmanuel Macron qui sont tous les deux en tête. Tout cela peut encore évoluer dans les 12 jours qui restent.
Le président du Medef, le syndicat des patrons français, a fait son choix : Il votera François Fillon.
Pierre Gattaz était invité sur la radio europe 1. Il a estimé que "Macron ne va pas assez loin sur la baisse des dépenses publiques". Le représentant de l'organisation patronale déclare :
« Fillon parle de 100 milliards de baisse, Macron parle de 60 milliards de baisse, et donc c'est moins de baisse de fiscalité à la clé ».
Marine le Pen a dévoilé hier les dix premières mesures qu’elle prendrait si elle était élue
La présidente du Front national déclare vouloir suspendre les accords de Schengen et rétablir les contrôles aux frontières, expulser les fichés S étrangers et déchoir de leur nationalité les binationaux "convaincus de liens avec le jihadisme".
Concernant les institutions, la candidate d'extrême droite souhaite organiser un référendum pour mettre en place "la proportionnelle, le référendum d'initiative populaire, la priorité nationale, la défense de notre identité de peuple, et la réduction du nombre de députés et de sénateurs".
Sur le thème de la fiscalité, elle souhaite "baisser de 10% les trois premières tranches de l'impôt sur le revenu,
Elle annonce aussi la "retraite à 60 ans.
Elle promet enfin de supprimer de l'aide médicale d'Etat (AME), qui permet aux étrangers en situation irrégulière de bénéficier d'un accès aux soins
Jean Lassale publie son programme sous la forme d’un petit livre
Cela s’appelle « résistons », un programme dans lequel il dit vouloir « retaper » la France.
Jean Lassale dit qu’Emmanuel Macron lui « pique toutes ses idées ».
« C’est moi qui ai marché, et c’est lui qui dit 'En marche'. Maintenant, il dit qu’il faut réunir l’ensemble des partenaires pour trouver une solution. Comme moi!"
Petite curiosité : qui sont les premières dames potentielles dans la course à l’Elysée ? Les quatre favoris de cette campagne ont des conjointes plus ou moins connues.
Première dame… ou « premier homme » dans le cas de Marine le Pen.
Il y a un petit livre qui vient de sortir à ce sujet, écrit par la journaliste Alix Bouilhaguet. Le titre est « le couloir de Madame » c’est ainsi que les huissiers du palais de l’Elysée appellent le couloir qui mène au salon bleu, réservé à la première dame. Il faut savoir que contrairement à d’autres pays, la France ne donne pas de statut officiel à la première dame ; mais dans les faits elle dispose d’un personnel dédié qui l’aide dans les missions qu’elle veut bien se donner.
Dans le cas de Marine le Pen, le « premier homme » potentiel s’appelle Louis Aliot. Il est connu, il est député européen comme Marine le Pen, il est vice président du Front National. Louis Aliot est professeur de droit, avocat, et costaud, c’est un rugbyman. Il ne faut pas compter sur lui pour jouer les « premières dames » ou le premier homme. Il ne veut même pas s’installer à l’Elysée confie Marine Le Pen. En réalité, si Marine le Pen était élue, il pourrait difficilement faire autrement, ne serait-ce que pour des raisons de sécurité.
Aux côtés de François Fillon tout le monde connait Pénélope.
Elle s’en serait bien passée. Pénélope Fillon est galloise d’origine, elle a gardé un petit accent britannique. Dans les confidences recueillies dans ce livre elle s’amuse du fait qu’un président français époux d’une britannique aurait à gérer le Brexit. Si François Fillon était élu, et là c’est moins drôle pour elle, ce serait la première fois qu’une épouse de président doivent répondre d’une mise en examen par la justice.
Pour Emmanuel Macron, la presse a beaucoup parlé de son épouse Brigitte qui est de 24 ans son aînée.
Tout le monde connait maintenant Brigitte Macron, 63 ans, il en a 39. Elle était professeur de Français et enseignait aussi le théâtre ; c’est comme cela qu’ils se sont connus alors qu’il était adolescent. Brigitte Macron a pris sa retraite depuis que son mari s’est lancé en politique. Elle ne voulait pas spécialement arrêter d’enseigner mais elle suit de près sa campagne, participe à l’élaboration de ses discours, il lui était difficile de faire autrement.
Benoit Hamon, lui, a très peu présenté sa compagne
La plus discrète est sans nul doute Gabrielle Guallar, la conjointe de Benoît Hamon. Elle ne voulait absolument pas qu’on la voie, mais il n’est pas d’usage de rester dans l’ombre quand on arrive à ce stade de l’engagement politique. Donc il a bien fallu qu’elle se présente en public. Très peu, le strict minimum. On l’a vue dans deux meetings et lors du débat des 11 à la télévision. Gabrielle Guallar est haut cadre dans le grand groupe française de l’industrie du luxe LVMH. Quelques mauvaises langues ont murmuré que sa position professionnelle cadrait mal avec les idées défendues par le candidat socialiste.
Enfin, Jean-Luc Mélenchon est un cas à part :
Le leader de la France Insoumise est un homme libre. Il est célibataire, et il s’en amuse d’ailleurs en disant que s’il devient président, « cela coûtera moins cher au contribuable ».