C’est le moment le plus fort de la campagne électorale. Ce soir aura lieu le débat, le face à face télévisé tant attendu entre Emmanuel Macron et Marine le Pen.
Ce sera ce soir à 22H00 heure de Mayotte. Le débat durera deux heures et demie. Marine le Pen sera assise côté gauche de la table, Emmanuel Macron côté droit. Il y a une distance de deux mètres entre les deu.x protagonistes.
Entre les deux : deux journalistes Nathalie St Criq chef du service politique de France 2 et son homologue de TF1 Christophe Jakubyszyn.
Les deux candidats auront le même temps de parole. Le tirage au sort a désigné Marine le Pen pour commencer, et Emmanuel Macron pour conclure.
Emmanuel Macron et Marine le Pen se sont intensément préparés pour ce rendez-vous.
Leurs emplois du temps ont été considérablement allégés. Hier on le les a pas vus faire campagne dans les rues, ni tenir de meeting. Ils doivent préparer leurs armes pour ce débat qui s’annonce très rude car ils ne sont d’accord sur rien : ni la politique sociale, ni la politique monétaire, ni l’immigration, ni la culture, ni les relations internationales…Rien.
Les deux débatteurs sont très différents l’un de l’autre ; évidemment sur le fond ; mais aussi sur la forme. Emmanuel Macron et Marine le Pen ont chacun une façon de s’exprimer très spécifique.
Emmanuel Macron a pour lui une grande agilité d’élocution et de réthorique, parce qu’il connait très bien ses dossiers. Sur certains sujets comme l’économie il est incollable. Il trouve les mots justes, il les place au bon moment et au bon endroit, mais sa faiblesse est qu’ il manque de puissance dans son expression. Il est un peu trop « bien élevé » en quelque sorte.
Marine le Pen, à l’opposé, maîtrise mal les dossiers - surtout économiques d’ailleurs, dans lesquelles elle se montre très approximative- mais elle a une qualité (ou un défaut, c’est selon…) que n’a pas Emmanuel Macron : La puissance et le culot. Quand elle ne souhaite pas répondre, - ou ne sait pas répondre - à une question, elle assomme son interlocuteur d’une avalanche de mots ; elle le noie, parle fort, refuse de terminer ses phrases, à tel point que l’adversaire peut être amené à abandonner, noyé sous un déluge de mots.
On remarque d’ailleurs ces derniers temps que c’est une technique de plus en plus utilisée par ses lieutenants du Front National dans les différents débats télévisés. Donc Emmanuel Macro aura fort à faire, ainsi que les deux journalistes qui animeront le débat.
Tous les journalistes pourront vous dire qu’interviewer Marine le Pen est une épreuve.
On dit beaucoup que ce débat sera décisif. Mais il sera décisif de quoi ? Est-ce que les gens se décident à voter pour l’un ou l’autre en fonction du débat ?
C’est vrai mais pas pour la majorité des électeurs. La majorité sait déjà pour qui voter et ne va pas changer d’avis en fonction du débat. Mais une réussite dans ce face à face peut faire basculer un indécis. Il y a en gros 30% d’indécis qui peuvent se forger une opinion en fonction de tel ou tel argument, telle ou telle attitude pendant le face à face… Et au bout du compte cela peut faire la différence dans les urnes.
En dehors de ce débat, il y a deux interviews spécifiques consacrées à l’outremer
L’une sera diffusée ce soir sur Mayotte 1ère à 20H00. Ce sera Marine le Pen ; et demain même heure pour Emmanuel Macron. Il s’agit de deux entretiens de 10 minutes exclusivement destinés à présenter le programme des candidats pour l’outremer.
Voilà pour le débat, rendez-vous donc ce soir à la télé.
Hier soir sur TF1 Marine le Pen a demandé à ce qu’Emmanuel Macron dévoile qui serait son premier ministre
La candidate a annoncé son choix de Nicolas Dupont Aignan , « J’aimerais bien que Monsieur Macron fasse de même ; c’est une question de transparence ».
Mais pour Emmanuel Macron c’est prématuré ; il a simplement déclaré qu’il avait en tête deux noms, un homme et une femme, mais il a refusé d’en dire plus
Pour le reste de l’actualité de la campagne :
Les insoumis de François Fillon ont comme prévu rendu leur verdict sur leurs intentions de vote .
Le résultat est que les deux tiers sont pour voter blanc ou nul ou l’abstention et un tiers pour Emmanuel Macron. 243 000 insoumis ont participé à ce vote via internet.
Evidemment il s’agit là des militants, cela ne veut pas dire que les électeurs de Jean-Luc Mélenchon vont agir de la sorte. Selon les sondages, ils sont en réalité deux fois plus nombreux à être près à reporter leurs suffrages sur Emmanuel Macron, et pas loin de 19% pour Marine le Pen
Plusieurs grands patrons français des entreprises du CAC 40 ont publié hier une mise en garde contre une éventuelle élection de Marine le Pen
Leur propos sont publiés dans le quotidien économique « Les Echos », on peut y lire que l’accession de Marine le Pen à l’Elysée serait « une catastrophe pour les entreprises françaises et les habitants. Elle se traduirait par la hausse du prix des matières premières et des biens importés, ainsi que le renchérissement de beaucoup d'investissements industriels. En effet, pour vendre, il faut produire, et pour produire, il faut des machines-outils : or 90 % de celles utilisées en France proviennent de l'étranger".
"A un horizon de 24 mois, la charge de la dette doublerait, passant de 45 à 90 milliards d'euros au minimum. L'impôt sur le revenu des Français rapportant 80 milliards, il faudrait l'augmenter de 50% - sans même parler du reste du programme, dont le coût dépasse 100 milliards d'euros",
Entre les deux : deux journalistes Nathalie St Criq chef du service politique de France 2 et son homologue de TF1 Christophe Jakubyszyn.
Les deux candidats auront le même temps de parole. Le tirage au sort a désigné Marine le Pen pour commencer, et Emmanuel Macron pour conclure.
Emmanuel Macron et Marine le Pen se sont intensément préparés pour ce rendez-vous.
Leurs emplois du temps ont été considérablement allégés. Hier on le les a pas vus faire campagne dans les rues, ni tenir de meeting. Ils doivent préparer leurs armes pour ce débat qui s’annonce très rude car ils ne sont d’accord sur rien : ni la politique sociale, ni la politique monétaire, ni l’immigration, ni la culture, ni les relations internationales…Rien.
Les deux débatteurs sont très différents l’un de l’autre ; évidemment sur le fond ; mais aussi sur la forme. Emmanuel Macron et Marine le Pen ont chacun une façon de s’exprimer très spécifique.
Emmanuel Macron a pour lui une grande agilité d’élocution et de réthorique, parce qu’il connait très bien ses dossiers. Sur certains sujets comme l’économie il est incollable. Il trouve les mots justes, il les place au bon moment et au bon endroit, mais sa faiblesse est qu’ il manque de puissance dans son expression. Il est un peu trop « bien élevé » en quelque sorte.
Marine le Pen, à l’opposé, maîtrise mal les dossiers - surtout économiques d’ailleurs, dans lesquelles elle se montre très approximative- mais elle a une qualité (ou un défaut, c’est selon…) que n’a pas Emmanuel Macron : La puissance et le culot. Quand elle ne souhaite pas répondre, - ou ne sait pas répondre - à une question, elle assomme son interlocuteur d’une avalanche de mots ; elle le noie, parle fort, refuse de terminer ses phrases, à tel point que l’adversaire peut être amené à abandonner, noyé sous un déluge de mots.
On remarque d’ailleurs ces derniers temps que c’est une technique de plus en plus utilisée par ses lieutenants du Front National dans les différents débats télévisés. Donc Emmanuel Macro aura fort à faire, ainsi que les deux journalistes qui animeront le débat.
Tous les journalistes pourront vous dire qu’interviewer Marine le Pen est une épreuve.
On dit beaucoup que ce débat sera décisif. Mais il sera décisif de quoi ? Est-ce que les gens se décident à voter pour l’un ou l’autre en fonction du débat ?
C’est vrai mais pas pour la majorité des électeurs. La majorité sait déjà pour qui voter et ne va pas changer d’avis en fonction du débat. Mais une réussite dans ce face à face peut faire basculer un indécis. Il y a en gros 30% d’indécis qui peuvent se forger une opinion en fonction de tel ou tel argument, telle ou telle attitude pendant le face à face… Et au bout du compte cela peut faire la différence dans les urnes.
En dehors de ce débat, il y a deux interviews spécifiques consacrées à l’outremer
L’une sera diffusée ce soir sur Mayotte 1ère à 20H00. Ce sera Marine le Pen ; et demain même heure pour Emmanuel Macron. Il s’agit de deux entretiens de 10 minutes exclusivement destinés à présenter le programme des candidats pour l’outremer.
Voilà pour le débat, rendez-vous donc ce soir à la télé.
Hier soir sur TF1 Marine le Pen a demandé à ce qu’Emmanuel Macron dévoile qui serait son premier ministre
La candidate a annoncé son choix de Nicolas Dupont Aignan , « J’aimerais bien que Monsieur Macron fasse de même ; c’est une question de transparence ».
Mais pour Emmanuel Macron c’est prématuré ; il a simplement déclaré qu’il avait en tête deux noms, un homme et une femme, mais il a refusé d’en dire plus
Pour le reste de l’actualité de la campagne :
Les insoumis de François Fillon ont comme prévu rendu leur verdict sur leurs intentions de vote .
Le résultat est que les deux tiers sont pour voter blanc ou nul ou l’abstention et un tiers pour Emmanuel Macron. 243 000 insoumis ont participé à ce vote via internet.
Evidemment il s’agit là des militants, cela ne veut pas dire que les électeurs de Jean-Luc Mélenchon vont agir de la sorte. Selon les sondages, ils sont en réalité deux fois plus nombreux à être près à reporter leurs suffrages sur Emmanuel Macron, et pas loin de 19% pour Marine le Pen
Plusieurs grands patrons français des entreprises du CAC 40 ont publié hier une mise en garde contre une éventuelle élection de Marine le Pen
Leur propos sont publiés dans le quotidien économique « Les Echos », on peut y lire que l’accession de Marine le Pen à l’Elysée serait « une catastrophe pour les entreprises françaises et les habitants. Elle se traduirait par la hausse du prix des matières premières et des biens importés, ainsi que le renchérissement de beaucoup d'investissements industriels. En effet, pour vendre, il faut produire, et pour produire, il faut des machines-outils : or 90 % de celles utilisées en France proviennent de l'étranger".
"A un horizon de 24 mois, la charge de la dette doublerait, passant de 45 à 90 milliards d'euros au minimum. L'impôt sur le revenu des Français rapportant 80 milliards, il faudrait l'augmenter de 50% - sans même parler du reste du programme, dont le coût dépasse 100 milliards d'euros",