« Les territoires d’outre-mer doivent sortir de la relation quasi-exclusive héritée du passé colonial qui les lie à la métropole. Pensons les outre-mer dans leur environnement régional et nos politiques régionales en fonction de nos outre-mer. »
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Ces propos sont extraits du discours de Madame Annick Girardin, ministre des Outre-mer, à l’occasion du dîner des Trois Océans qui a réuni les ambassadeurs et les préfets concernés.
Dans ce même discours, la ministre dit : « Concernant Mayotte, l’amélioration de la coopération avec les Comores est un impératif afin de pouvoir y décliner la politique européenne de voisinage », après qu’elle ait confié que le premier ministre lui a écrit ceci : « les outre-mer offrent des perspectives stratégiques majeures à notre nation et des atouts sur lesquels repose en partie sa puissance ».
Du côté de l’Europe d’où nous viennent les fonds Interreg destinés à la coopération territoriale européenne, voici ce qu’on dit : « Pour faire progresser certains secteurs maritimes essentiels, comme ceux de l’énergie renouvelable, de l’aquaculture, du tourisme et des biotechnologies marines, nous devons améliorer la connaissance, la planification et la sécurité des océans, offrir un soutien adéquat en débloquant des fonds européens et améliorer la coopération entre les pays, les régions et les entreprises. Cette logique sous-tend la stratégie « Croissance Bleue » de l’Union Européenne. »
Et bien, nous y voilà. Nous parlons bien de l’économie bleue avec ses incroyables perspectives de croissance économique et donc de création d’emplois :
- pêche, aquaculture, mariculture, perliculture
- biotechnologies marines et recherche pharmaceutique, chimique, cosmétique, génétique
- exploitation minière sous-marine et gisements sous-marins d’hydrocarbures
- énergie renouvelable des océans (dont l’agence internationale de l’énergie estime qu’elle pourrait satisfaire 4 fois la demande mondiale actuelle d’électricité)
- transport maritime, infrastructures portuaires, construction et réparation navales
- tourisme de loisirs (avec ses croisières, ses hôtels de luxe, sa gastronomie, ses fronts de mer)
La France, deuxième puissance maritime du monde et première en terme de biodiversité marine, compte 97% de sa zone économique exclusive dans les outre-mer. A l’heure où l’Europe, l’Amérique, l’Asie et l’Afrique s’intéressent à l’économie bleue, chacun y allant de sa stratégie pour en tirer le maximum d’avantages, la France invite ses outre-mer à entrer dans la danse.
Mais Mayotte, avec son magnifique lagon fermé, l’un des plus grands et l’un des plus beaux au monde, situé sur un important corridor commercial, est empêtré dans des conflits d’un autre temps.
Dans ce même discours, la ministre dit : « Concernant Mayotte, l’amélioration de la coopération avec les Comores est un impératif afin de pouvoir y décliner la politique européenne de voisinage », après qu’elle ait confié que le premier ministre lui a écrit ceci : « les outre-mer offrent des perspectives stratégiques majeures à notre nation et des atouts sur lesquels repose en partie sa puissance ».
Du côté de l’Europe d’où nous viennent les fonds Interreg destinés à la coopération territoriale européenne, voici ce qu’on dit : « Pour faire progresser certains secteurs maritimes essentiels, comme ceux de l’énergie renouvelable, de l’aquaculture, du tourisme et des biotechnologies marines, nous devons améliorer la connaissance, la planification et la sécurité des océans, offrir un soutien adéquat en débloquant des fonds européens et améliorer la coopération entre les pays, les régions et les entreprises. Cette logique sous-tend la stratégie « Croissance Bleue » de l’Union Européenne. »
Et bien, nous y voilà. Nous parlons bien de l’économie bleue avec ses incroyables perspectives de croissance économique et donc de création d’emplois :
- pêche, aquaculture, mariculture, perliculture
- biotechnologies marines et recherche pharmaceutique, chimique, cosmétique, génétique
- exploitation minière sous-marine et gisements sous-marins d’hydrocarbures
- énergie renouvelable des océans (dont l’agence internationale de l’énergie estime qu’elle pourrait satisfaire 4 fois la demande mondiale actuelle d’électricité)
- transport maritime, infrastructures portuaires, construction et réparation navales
- tourisme de loisirs (avec ses croisières, ses hôtels de luxe, sa gastronomie, ses fronts de mer)
La France, deuxième puissance maritime du monde et première en terme de biodiversité marine, compte 97% de sa zone économique exclusive dans les outre-mer. A l’heure où l’Europe, l’Amérique, l’Asie et l’Afrique s’intéressent à l’économie bleue, chacun y allant de sa stratégie pour en tirer le maximum d’avantages, la France invite ses outre-mer à entrer dans la danse.
Mais Mayotte, avec son magnifique lagon fermé, l’un des plus grands et l’un des plus beaux au monde, situé sur un important corridor commercial, est empêtré dans des conflits d’un autre temps.