Jamais en effet, une telle rencontre républicaine n’a été réalisée entre les responsables ultramarins et le président de la République. Et pour un coup d’essai, ce fut plutôt un coup de maître.
On n’a pas à rougir et on fera remarquer qu’on jouait dans la cour des grands pour la première fois.
Nos élus furent droits dans leurs bottes, et face à eux, le patron de la nation lui-même.
Côte à côte avec leurs collègues antillais, guyanais et réunionnais, plus aguerris dans ce genre d’exercice de style, les élus mahorais ont affiché sans complexe leurs doléances.
Chacun d’entre nous, s’est retrouvé dans tout ou partie des différents exposés de nos maires et président du Conseil départemental. Routes, ports, aéroports et que sais-je encore… formation, emploi, éducation immigration clandestine, économie, stabilité politique et j’en oublie.
La plupart du temps, ce sont des réponses plutôt acceptables qu’ils ont obtenues du chef de l’Etat, corroborées d’une promesse de son déplacement en personne à Mayotte au mois de juin prochain.
C’est vraiment la preuve que nos représentants ont plutôt bien joué.
Ce sera un 2ème round après celui de l’Elysée. Il faudra donc en profiter au maximum…
Car cette fois-ci c’est en plan serré que nos représentants vont devoir travailler avec le chef de l’Etat.
Plan serré en ce sens qu’en juin prochain, c’est seulement sur les dossiers de Mayotte que le président de la République avec ses interlocuteurs mahorais, élus locaux conseillers départementaux et parlementaires, vont devoir plancher.
Nul doute que le port et l’aéroport seront au centre des discussions, deux points sur lesquels le président Soibahadine Ibrahim Ramadani a forcé le trait.
L’immigration illégale sera elle aussi au menu des pourparlers mais avec un paramètre qui semble inévitable et que le président a qualifié de convergence avec les Comores.
Les mahorais doivent s’habituer à l’idée selon laquelle en développant leur pays, celui-ci attire nos voisins immédiats et plus éloignés, et qu’en les aidant à se développer cela constituera un moyen de les fixer chez eux…
C’est un langage de vérité, cohérent, encore faut-il qu’il ne soit pas truffé d’arrière-pensée.
Et c’est justement sur ce point précis que nos élus doivent placer le curseur.
Que ce développement des uns et des autres, ne constituent pas un prétexte pour imaginer je ne sais quelle rétrocession de Mayotte à l’ensemble comorien.
Les mahorais ont fait le choix que l’on sait, dans une démocratie apaisée, et ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin.
Notre religion n’est pas une religion d’Etat, aucun mahorais ne veut se rapprocher de l’Arabie Saoudite ni de la Chine.
D’ici juin prochain, nos élus ont le temps de se préparer à tête reposée.
Nos élus furent droits dans leurs bottes, et face à eux, le patron de la nation lui-même.
Côte à côte avec leurs collègues antillais, guyanais et réunionnais, plus aguerris dans ce genre d’exercice de style, les élus mahorais ont affiché sans complexe leurs doléances.
Chacun d’entre nous, s’est retrouvé dans tout ou partie des différents exposés de nos maires et président du Conseil départemental. Routes, ports, aéroports et que sais-je encore… formation, emploi, éducation immigration clandestine, économie, stabilité politique et j’en oublie.
La plupart du temps, ce sont des réponses plutôt acceptables qu’ils ont obtenues du chef de l’Etat, corroborées d’une promesse de son déplacement en personne à Mayotte au mois de juin prochain.
C’est vraiment la preuve que nos représentants ont plutôt bien joué.
Ce sera un 2ème round après celui de l’Elysée. Il faudra donc en profiter au maximum…
Car cette fois-ci c’est en plan serré que nos représentants vont devoir travailler avec le chef de l’Etat.
Plan serré en ce sens qu’en juin prochain, c’est seulement sur les dossiers de Mayotte que le président de la République avec ses interlocuteurs mahorais, élus locaux conseillers départementaux et parlementaires, vont devoir plancher.
Nul doute que le port et l’aéroport seront au centre des discussions, deux points sur lesquels le président Soibahadine Ibrahim Ramadani a forcé le trait.
L’immigration illégale sera elle aussi au menu des pourparlers mais avec un paramètre qui semble inévitable et que le président a qualifié de convergence avec les Comores.
Les mahorais doivent s’habituer à l’idée selon laquelle en développant leur pays, celui-ci attire nos voisins immédiats et plus éloignés, et qu’en les aidant à se développer cela constituera un moyen de les fixer chez eux…
C’est un langage de vérité, cohérent, encore faut-il qu’il ne soit pas truffé d’arrière-pensée.
Et c’est justement sur ce point précis que nos élus doivent placer le curseur.
Que ce développement des uns et des autres, ne constituent pas un prétexte pour imaginer je ne sais quelle rétrocession de Mayotte à l’ensemble comorien.
Les mahorais ont fait le choix que l’on sait, dans une démocratie apaisée, et ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin.
Notre religion n’est pas une religion d’Etat, aucun mahorais ne veut se rapprocher de l’Arabie Saoudite ni de la Chine.
D’ici juin prochain, nos élus ont le temps de se préparer à tête reposée.
LE GRAND DÉBAT