Il faut sécuriser les écoles sur l’ensemble du département, c’est le cri d’alarme du syndicat SIMA SNUDI FO. Le syndicat égrène ainsi les nombreux maux de l’éducation à Mayotte. L’insécurité est en bonne place.
Une violence récurrente qui désespère le personnel de l’éducation. A chaque retour de vacances, les mêmes scènes se répètent, vols, cambriolages et intrusions; une situation dénoncée depuis plusieurs années par les syndicats des enseignants. Des actes traumatisants pour les élèves et leurs enseignants. SIMA SNUDI FO appelle les 17 maires de Mayotte à prendre leurs responsabilités.
Le syndicat salue et encourage les efforts du rectorat mais il reste sur sa faim au regard d’une situation alarmante sur l’ensemble des écoles de l‘île, alors que celles-ci sont classées REP+. Un statut qui n'est pas accompagné des moyens adéquats; les effectifs sont toujours aussi élevés avec une moyenne de 30 élèves par classe. La pandémie de la Covid-19 n'a fait qu'aggraver la situation; dans plusieurs établissements, le protocole sanitaire n’est pas forcément respecté par manque de moyens et de matériels comme les masques.
Pour le SIMA SNUDI FO, « les masques sont fournis au compte-goutte aux enseignants, du gel hydro alcoolique insuffisant, des points d’eau bricolés ou insuffisants pour les élèves ».
Surtout qu’avec la rentrée, beaucoup d’enseignants reviennent de voyage et sont donc
« susceptibles d’être des cas ou des cas contacts »
explique Said Mouigni, secrétaire adjoint du SIM SNUDI FO. De ce fait, la vaccination du personnel enseignant n’est donc pas une option mais une nécessité. Il faut le protéger martèle syndicat.