Interrogé sur la crise sanitaire, le préfet annonce que les contraintes pourraient être levées dans les dix jours si la descente des contaminations et l’allègement de la pression hospitalière se poursuivent « cela concernerait le couvre-feu, les rassemblements, les jauges dans les commerces, le port du masque à l’extérieur… ». Il estime que « le taux de vaccination est excellent, à 77% de la population cible. Le passe vaccinal sera néanmoins appliqué, « c’est un atout pour la troisième dose».
S’agissant de l’insécurité et notamment les violences récentes à Koungou : « on tient relativement bien le terrain» affirme-t-il,
les forces de l‘ordre ne sont pas dépassées
Le préfet de Mayotte
reconnaissant cependant que les enquêtes judiciaires sont « longues et difficiles », mais il salue les succès dans le démantèlement des bandes, notamment en petite-terre.
« Accélérer le développement cela ne veut pas dire tout faire immédiatement »
La lutte contre l’immigration clandestine donne des résultats selon le représentant du gouvernement :
On ramène aux Comores 25 000 personnes par an, soit entre 60 et 100 par jour, 4 kwassas sur 5 sont interceptés
Thierry Suquet
selon lui, le nombre de reconduites dépasse maintenant celui des entrées clandestines sur le territoire.
Interrogé sur le projet de « loi Mayotte », Thierry Suquet prend acte du refus du texte par les élus locaux : « Le Conseil Départemental a pris ses responsabilités, le gouvernement prendra les siennes » dit-il, rappelant que cette loi est « un atout pour l’avenir ». « Accélérer le développement cela ne veut pas dire tout faire immédiatement, cela veut dire aller plus vite ». Et le représentant du gouvernement de conclure: « La préfecture est parfaitement sereine ».