Les victimes de la drogue connue sous le nom de « chimique » s’accumulent dans les cimetières aussi. Il n’y a pas que les enfants transformés en zombis qui peuplent les cours des grands magasins et les places publiques.
Les lycées et collèges sont assiégés, les dealers rôdent aux arrêts des bus. Les quartiers ne sont pas non plus les refuges qu’ils ont été. Les bandes se battent à coup de haches, de chombo et de cocktails-Molotofs.
En fin de semaine dernière, un adolescent a reçu des coups de hache, le pronostic vital est engagé. Un autre a été brûlé aux bras.
La réponse judiciaire et légale ne fait pas peur et, de toutes les façons, la population la trouve inefficace quand elle ne parle pas de laxisme. Les cas des citoyens qui se font justice se multiplient. Des délinquants font désormais l’objet de représailles et sont tabassés.
Le dernier cas a eu lieu à Pamandzi. Le procureur a bon rappelé que nul ne doit se faire justice lui-même, les victimes sont à bout.
Les chiffres donnés par la préfecture sur l’évolution de la violence le 11 octobre 2017 dernier doivent être placés dans leur contexte.
https://la1ere.francetvinfo.fr/mayotte/legere-amelioration-chiffres-delinquance-mayotte-521055.html
Légère amélioration des chiffres de la délinquance à Mayotte
La préfecture de Mayotte a dévoilé les chiffres de la délinquance avant les rencontres de la sécurité prévues samedi prochain.
En effet, quelques semaines auparavant, l’ancien procureur de la République prédisait un cataclysme. La situation a-t-elle vraiment évolué en si peu de temps ?
C’est l’inverse qui est ressenti sur le terrain. Les syndicats de police qui dénoncent le peu de moyens et d’effectifs mobilisés pour Mayotte réconfortent le sentiment des mahorais.
Le dossier de la lutte contre la violence ne peut pas être laissé « seulement » dans les mains des fonctionnaires, donc de l’exécutif.
La situation à Mayotte a atteint le point où les femmes et les hommes politiques, nationaux et locaux, parlementaires, conseillers départementaux et maires se saisissent du dossier de la violence et de la délinquance à Mayotte pour le porter à Paris.
La population dénonce l’inefficacité des autorités judiciaires mais le plus grave est aussi le silence de ceux qui peuvent faire changer les lois et demander des moyens pour les forces de l’ordre du département.
En fin de semaine dernière, un adolescent a reçu des coups de hache, le pronostic vital est engagé. Un autre a été brûlé aux bras.
La réponse judiciaire et légale ne fait pas peur et, de toutes les façons, la population la trouve inefficace quand elle ne parle pas de laxisme. Les cas des citoyens qui se font justice se multiplient. Des délinquants font désormais l’objet de représailles et sont tabassés.
Le dernier cas a eu lieu à Pamandzi. Le procureur a bon rappelé que nul ne doit se faire justice lui-même, les victimes sont à bout.
Les chiffres donnés par la préfecture sur l’évolution de la violence le 11 octobre 2017 dernier doivent être placés dans leur contexte.
https://la1ere.francetvinfo.fr/mayotte/legere-amelioration-chiffres-delinquance-mayotte-521055.html
Légère amélioration des chiffres de la délinquance à Mayotte
La préfecture de Mayotte a dévoilé les chiffres de la délinquance avant les rencontres de la sécurité prévues samedi prochain.
En effet, quelques semaines auparavant, l’ancien procureur de la République prédisait un cataclysme. La situation a-t-elle vraiment évolué en si peu de temps ?
C’est l’inverse qui est ressenti sur le terrain. Les syndicats de police qui dénoncent le peu de moyens et d’effectifs mobilisés pour Mayotte réconfortent le sentiment des mahorais.
Le dossier de la lutte contre la violence ne peut pas être laissé « seulement » dans les mains des fonctionnaires, donc de l’exécutif.
La situation à Mayotte a atteint le point où les femmes et les hommes politiques, nationaux et locaux, parlementaires, conseillers départementaux et maires se saisissent du dossier de la violence et de la délinquance à Mayotte pour le porter à Paris.
La population dénonce l’inefficacité des autorités judiciaires mais le plus grave est aussi le silence de ceux qui peuvent faire changer les lois et demander des moyens pour les forces de l’ordre du département.