Et si les Français devaient retourner aux urnes ?

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Le Président de La République serait entrain de préparer de nouvelles élections législatives après une dissolution qui interviendrait dans les semaines à venir.

La composition actuelle de l’Assemblée nationale ne permet pas au président Emmanuel Macron de d’appliquer son programme sereinement. La Majorité présidentielle n’a remporté que 245 sièges aux législatives des 12 et 19 juin dernier, une majorité toute relative.

Après son élection dans la première circonscription de Mayotte, Estelle Youssoufa a rejoint le groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer, Territoires. Elle siège à la commission des Affaires étrangères..La Mahoraise est aussi vice-présidente de la délégation aux outre-mer de l’Assemblée nationale.

Mansour Kamardine a lui rejoint les bancs de l’Opposition avec son parti Les Républicains. Il est membre de La Commission des Lois de l’Assemblée nationale.

En cas de dissolution, les analystes pensent qu’elle est inévitable et même prévue par le Président de La République, les deux élus remettraient en jeu leurs mandats.

Des le 22 juin déjà, Ouest-France écrivait :

Selon un conseiller de l’exécutif cité par Le Monde, Emmanuel Macron n’aurait d’autre choix que de « dissoudre l’Assemblée nationale » après ce second tour des élections législatives.

Julie PAIN

Ouest-France

Et on y imagine mal un des deux députés actuels de l'île au lagon ne pas se représenter.

Les législatives de juin 2022 ont été discutées avec des séquences parfois dures lors des débats à la radio et la télévision publiques, Mayotte La 1ère. Une nouvelle campagne serait encore plus compliquée. Il faudrait à tous les candidats, ils étaient 21 en juin dernier, trouver de l’argent en très peu de temps et constituer des équipes de campagne. Seuls les partis politiques sont capables de telles mobilisations, et encore, pas tous. A Mayotte ils ne sont pas nombreux à pouvoir le faire. Mais les mahorais aiment passionnément la politique,  les campagnes électorales et les joutes verbales.

Après quatre mois de mandat seulement, Estelle Youssoufa et Mansour Kamardine n’ont pas sérieusement  de bilans à défendre. Et pourtant, les quelques actions de l’une et l’autre ont été commentées et jugées.