Ericka Bareigts, ministre des Outremer, originaire de la Réunion, remet l'histoire de la France à l'endroit en présentant des excuses
Ericka Bareigts s’est excusée pour les années de sous-investissement en Guyane. Et la déclaration a permis la réouverture des négociations.
Le gouvernement, le pays, la France a reconnu en quelque sorte qu’il a failli dans ce département d’outremer français.
La France a donc un devoir de développement de ses territoires lointains. C’est une démarche unique dans notre histoire et la réunionnaise l’a effectuée. Justement, un autre ministre aurait-il pu le faire. Ericka Bareigts a bien évidement la légitimité de son mandat, mais le fait qu’elle vienne de la Réunion, le fait qu’elle soit une ultramarine peut avoir une autre interprétation. Elle sait ce que peuvent ressentir les français d’outremer, ce sentiment d’abandon par exemple.
Cette déclaration, la ministre a bien évidement reçu l’aval de Paris avant de la faire mais elle s’inscrit dans la lignée d’un mouvement initié en 2011 avec la reconnaissance de l’esclavage et la traite négrière comme crimes contre l’humanité. Le dernier épisode ayant été lancé par le candidat Emmanuel Macron à Alger, en qualifiant la colonisation française de crime contre l’humanité.
Alors Ericka Bareigts a présenté des excuses pour les manquements de la métropole, de Paris en Guyane.
En ce qui concerne Mayotte, de telles excuses sont-elles souhaitable ?
Quand Andrianantsouli a cédé Mayotte au représentant du roi de France, en échange, la puissance coloniale devait assurer la sécurité des mahorais et de leurs biens, notamment fonciers, et l’éducation de leurs enfants.
La France n’est plus un empire colonial, elle est une République avec ne constitution. Oui, avec comme devise « Liberté, Egalité et Fraternité ».
Le gouvernement, le pays, la France a reconnu en quelque sorte qu’il a failli dans ce département d’outremer français.
La France a donc un devoir de développement de ses territoires lointains. C’est une démarche unique dans notre histoire et la réunionnaise l’a effectuée. Justement, un autre ministre aurait-il pu le faire. Ericka Bareigts a bien évidement la légitimité de son mandat, mais le fait qu’elle vienne de la Réunion, le fait qu’elle soit une ultramarine peut avoir une autre interprétation. Elle sait ce que peuvent ressentir les français d’outremer, ce sentiment d’abandon par exemple.
Cette déclaration, la ministre a bien évidement reçu l’aval de Paris avant de la faire mais elle s’inscrit dans la lignée d’un mouvement initié en 2011 avec la reconnaissance de l’esclavage et la traite négrière comme crimes contre l’humanité. Le dernier épisode ayant été lancé par le candidat Emmanuel Macron à Alger, en qualifiant la colonisation française de crime contre l’humanité.
Alors Ericka Bareigts a présenté des excuses pour les manquements de la métropole, de Paris en Guyane.
En ce qui concerne Mayotte, de telles excuses sont-elles souhaitable ?
Quand Andrianantsouli a cédé Mayotte au représentant du roi de France, en échange, la puissance coloniale devait assurer la sécurité des mahorais et de leurs biens, notamment fonciers, et l’éducation de leurs enfants.
La France n’est plus un empire colonial, elle est une République avec ne constitution. Oui, avec comme devise « Liberté, Egalité et Fraternité ».