La crise de l'eau laissera des traces sur le département de Mayotte, et pas seulement là où on l'attend.
Sale temps pour les parlementaires de Mayotte. Beaucoup de leurs compatriotes ne comprennent pas que ce soit un réunionnais qui interpelle le gouvernement sur la crise de l'eau qui frappe le département.
Et c'est donc tout naturellement que c'est à lui que le ministre de l'intérieur a répondu en annonçant sa prochaine visite à La Réunion et à Mayotte.
Thierry Robert est un élu de la République comme tous les autres parlementaires ; députés et Sénateurs. Il était donc dans son droit pour ne pas dire dans son devoir.
Et puis l'on imagine que les Mahorais, il doit en connaître parmi les dizaines de milliers installés à l'île Bourbon. Et les problèmes d'eau les réunionnais en ont connu et qui ont été réglés par l'Etat et l'Europe sur le pharaonique chantier des basculements des eaux :
« Le basculement a consisté à amener l’eau par des conduites souterraines sur une distance de 30 km percées sous la montagne jusqu'à la côte ouest... Ces eaux sont ensuite destinées à l'irrigation de 7 200 ha de cultures1 et à l'utilisation humaine, par gravité pour les zones situées à moins de 275 mètres d'altitude, et par système de remontée par pompage pour les zones situées à des altitudes supérieures, et ce jusqu'à 660 mètres. »
Le chantier a coûté plus 950 millions d’euros et a duré 26 ans.
Alors, s’il a parlé « à la place des mahorais », lui il s’avait de quoi il s’agit, sans faire offense à nos parlementaires.
Dans les critiques contre nos élus nationaux dans cette crise de l’eau, il y a surtout leur supposé silence devant la gravité de la situation. Le fait qu’ils ne dénonceraient pas l’inaction, du moins la réaction tardive du gouvernement.
Et là, je vous envoi à ce qui est écrit dans la biographie succincte du député maire réunionnais :
« Thierry Robert est engagé dans une lutte contre la « colonisation moderne », dénonçant « une petite minorité [qui] se permet des choses qu’elle ne ferait pas ailleurs » et qui serait source d'humiliations pour les Réunionnais. »
Un discourt qui ne pourrait pas être prononcé à Mayotte sans que son auteur ne soit traité d’indépendantiste et de raciste.
"N'a trouvé"
Et c'est donc tout naturellement que c'est à lui que le ministre de l'intérieur a répondu en annonçant sa prochaine visite à La Réunion et à Mayotte.
Thierry Robert est un élu de la République comme tous les autres parlementaires ; députés et Sénateurs. Il était donc dans son droit pour ne pas dire dans son devoir.
Et puis l'on imagine que les Mahorais, il doit en connaître parmi les dizaines de milliers installés à l'île Bourbon. Et les problèmes d'eau les réunionnais en ont connu et qui ont été réglés par l'Etat et l'Europe sur le pharaonique chantier des basculements des eaux :
« Le basculement a consisté à amener l’eau par des conduites souterraines sur une distance de 30 km percées sous la montagne jusqu'à la côte ouest... Ces eaux sont ensuite destinées à l'irrigation de 7 200 ha de cultures1 et à l'utilisation humaine, par gravité pour les zones situées à moins de 275 mètres d'altitude, et par système de remontée par pompage pour les zones situées à des altitudes supérieures, et ce jusqu'à 660 mètres. »
Le chantier a coûté plus 950 millions d’euros et a duré 26 ans.
Alors, s’il a parlé « à la place des mahorais », lui il s’avait de quoi il s’agit, sans faire offense à nos parlementaires.
Dans les critiques contre nos élus nationaux dans cette crise de l’eau, il y a surtout leur supposé silence devant la gravité de la situation. Le fait qu’ils ne dénonceraient pas l’inaction, du moins la réaction tardive du gouvernement.
Et là, je vous envoi à ce qui est écrit dans la biographie succincte du député maire réunionnais :
« Thierry Robert est engagé dans une lutte contre la « colonisation moderne », dénonçant « une petite minorité [qui] se permet des choses qu’elle ne ferait pas ailleurs » et qui serait source d'humiliations pour les Réunionnais. »
Un discourt qui ne pourrait pas être prononcé à Mayotte sans que son auteur ne soit traité d’indépendantiste et de raciste.
"N'a trouvé"