La première conférence régionale des acteurs de la lutte contre la pauvreté s’est tenue ce lundi après-midi au lycée de Mamoudzou-Nord en présence de Christelle Dubos, la secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Solidarités et de la santé.
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Avec 84 % de la population vivant sous le seuil de pauvreté en 2017 (moins de 959 euros par mois et par unité de consommation), Mayotte est le département le plus pauvre de France. Il y a donc urgence à lutter contre le phénomène. C’est l’objectif du plan pauvreté adopté en septembre 2018 par le gouvernement et décliné à Mayotte.
Quatre axes ont été définis :
En ce qui concerne les jeunes, la feuille de route prévoit l’accompagnement scolaire et veut favoriser l’implication des parents. La lutte contre l’illettrisme est, l’insertion des jeunes en développant l’information à leur égard est aussi de mise. L’un des principaux freins à l’insertion des jeunes est leur situation administrative, quand ils ne sont pas de nationalité française. Un volet sera consacré à favoriser le parcours d’insertion de jeunes en situation administrative complexe. Enfin, l’accès au droit sera renforcé notamment pour les familles qui ont besoin d’un hébergement d’urgence, pour celles qui n’ont accès ni à l’eau ni à l’électricité ou faire en sorte que les usagers des services sociaux fassent eux-mêmes certaines démarches qui leur permettent de bénéficier de droits.
Pour les acteurs associatifs, ce plan est une bonne chose. « C’est une avancée considérable, mais nous à l’UDAF, nous avons 23 associations et l’on n’a pas eu assez de temps pour participer aux ateliers et être une vraie force de proposition. Mais la méthode est bonne, on ne peut pas construire autrement qu’en déclinant chaque plan national ici et en nous demandant ce dont on a besoin » affirme Ali Niizary, président de l’UDAF. Et pour Christelle Dubos, Mayotte doit miser sur son principal atout, la jeunesse, pour mieux affronter ses difficultés.
Quatre axes ont été définis :
- 1. L’enfance et droits essentiels des enfants
- 2. Les jeunes
- 3. L’insertion et le rôle des entreprises dans la lutte contre la pauvreté
- 4. L’accès aux droits et le travail social
En ce qui concerne les jeunes, la feuille de route prévoit l’accompagnement scolaire et veut favoriser l’implication des parents. La lutte contre l’illettrisme est, l’insertion des jeunes en développant l’information à leur égard est aussi de mise. L’un des principaux freins à l’insertion des jeunes est leur situation administrative, quand ils ne sont pas de nationalité française. Un volet sera consacré à favoriser le parcours d’insertion de jeunes en situation administrative complexe. Enfin, l’accès au droit sera renforcé notamment pour les familles qui ont besoin d’un hébergement d’urgence, pour celles qui n’ont accès ni à l’eau ni à l’électricité ou faire en sorte que les usagers des services sociaux fassent eux-mêmes certaines démarches qui leur permettent de bénéficier de droits.
Pour les acteurs associatifs, ce plan est une bonne chose. « C’est une avancée considérable, mais nous à l’UDAF, nous avons 23 associations et l’on n’a pas eu assez de temps pour participer aux ateliers et être une vraie force de proposition. Mais la méthode est bonne, on ne peut pas construire autrement qu’en déclinant chaque plan national ici et en nous demandant ce dont on a besoin » affirme Ali Niizary, président de l’UDAF. Et pour Christelle Dubos, Mayotte doit miser sur son principal atout, la jeunesse, pour mieux affronter ses difficultés.