Depuis la mi-janvier 2020, les salariés d’Électricité de Mayotte sont rentrés en lutte à l’appel de la CGTMa, ensuite rejoints par l’intersyndicale.
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La revendication centrale porte sur l’égalité de traitement avec les autres départements d’Outre-mer pour l’organisation du secteur électrique. Dans les départements d’Outre-mer, EDF Systèmes Énergétiques Insulaires gère les réseaux d’électricité, la relation commerciale avec les usagers et la production – même si sur ce domaine des concurrents historiques sont existants.
A Mayotte, cette situation n’existe pas, au motif initial que l’archipel de Mayotte n’était pas un département auparavant. Or depuis, l’archipel de Mayotte est devenu un département français et à ce titre les Mahorais ont droit comme l’ensemble des autres départements d’Outre-mer à un service public de l’électricité d’un même niveau.
Cette revendication existe depuis l’origine d’EDM. Aujourd’hui le capital d’EDM est majoritairement détenu par la collectivité locale, EDF et la SAUR se partageant le reste du capital. L’annonce de la vente des parts de la SAUR à un fonds a déclenché la colère des travailleurs d’EDM et fait ressurgir la revendication de devenir un service d’EDF SEI comme dans tous les départements d’Outre-mer.
La FNME CGT est pleinement solidaire de cette revendication, et demande avec la CGTMa qu’une négociation basée sur le rachat des parts de la SAUR par EDF soit démarrée, ainsi que l’intégration des services professionnels d’EDM dans EDF SEI.
La FNME CGT et la CGTMa ont interpellé les ministères de support (Outre-mer et Transition Ecologique et Solidaire depuis le 12 décembre 2019, une relance a été effectuée semaine dernière. A ce jour, ni les autorités publiques ni EDF ne nous ont répondu.
Ce silence ne peut qu’attiser la colère des travailleurs et accentuer la grève.
La FNME CGT en appelle aujourd’hui à Matignon, au ministère de la Transition Ecologique et Solidaire et au ministère des Outre-mer afin qu’une négociation s’ouvre et que cette crise ne soit pas passée sous silence. Compte tenu du contexte migratoire, l’archipel de Mayotte est souvent soumis à des crises sociales, il ne faudrait pas que ce conflit à EDM vienne mettre le feu aux poudres.
A Mayotte, cette situation n’existe pas, au motif initial que l’archipel de Mayotte n’était pas un département auparavant. Or depuis, l’archipel de Mayotte est devenu un département français et à ce titre les Mahorais ont droit comme l’ensemble des autres départements d’Outre-mer à un service public de l’électricité d’un même niveau.
Cette revendication existe depuis l’origine d’EDM. Aujourd’hui le capital d’EDM est majoritairement détenu par la collectivité locale, EDF et la SAUR se partageant le reste du capital. L’annonce de la vente des parts de la SAUR à un fonds a déclenché la colère des travailleurs d’EDM et fait ressurgir la revendication de devenir un service d’EDF SEI comme dans tous les départements d’Outre-mer.
La FNME CGT est pleinement solidaire de cette revendication, et demande avec la CGTMa qu’une négociation basée sur le rachat des parts de la SAUR par EDF soit démarrée, ainsi que l’intégration des services professionnels d’EDM dans EDF SEI.
La FNME CGT et la CGTMa ont interpellé les ministères de support (Outre-mer et Transition Ecologique et Solidaire depuis le 12 décembre 2019, une relance a été effectuée semaine dernière. A ce jour, ni les autorités publiques ni EDF ne nous ont répondu.
Ce silence ne peut qu’attiser la colère des travailleurs et accentuer la grève.
La FNME CGT en appelle aujourd’hui à Matignon, au ministère de la Transition Ecologique et Solidaire et au ministère des Outre-mer afin qu’une négociation s’ouvre et que cette crise ne soit pas passée sous silence. Compte tenu du contexte migratoire, l’archipel de Mayotte est souvent soumis à des crises sociales, il ne faudrait pas que ce conflit à EDM vienne mettre le feu aux poudres.