Said Omar oili dit s’interroger alors sur son rôle et ceux des maires, «lorsqu’il avait été question de rupture de la DSP, Bavi nous a rétorqué que c’était un sujet qui concernait le SIEAM et parfaitement maitrisé par son président, alors pourquoi il demande notre avis aujourd’hui ? Je veux bien le rencontrer mais avec l’ensemble des délégués syndicaux, il ne faut pas qu’il nous fasse porter le chapeau… Je n’accepte pas que dans la décentralisation, il y ait autant de concentration de pouvoirs entre les mains de l’Etat, c’est une remise en cause de l’autonomie de gestions des collectivités, il faut donner les moyens aux collectivités de manière à bien mener leur politique ».
Pour le président de l’association des maires, trop de flous règnent autour de cette affaire,
La décision pourrait être liée à l’avis de la chambre régional des comptes du 14 Août 2018 qui a constaté des irrégularités dans la gestion du SIEAM et recommandé qu’un Comité de pilotage encadre désormais le syndicat visiblement sans succès. La DEAL pourrait donc reprendre la maitrise d’ouvrage et les 140 millions d’euros de contrat de progrès à consommer. Mais avec la mise en place des interco, les élus espèrent que l’eau et l’assainissement puissent revenir aux intercommunalités. Selon un conseiller municipal, « A partir de 2020, il faudra être élu et ensuite être désigné par les interco comme délégué, Le débat va être déporté aux interco; De toute façon, la question de la survie du SIEAM et SIDEVAM est posée depuis la création des interco, certains interco ont voté pour reprendre la compétence assainissement qu’en 2026 mais le sujet est sur la table »il faut que le président du SMIAM s’explique, expose les motifs de l’Etat, et pourquoi il s’est empressé d’accepter de signer le transfert de gestion.
Mais un autre élu municipal, sous couvert d’anonymat va plus loin,
Pour ce dernier toutes les collectivités sont concernées, et le Département n’est pas épargné, la preuve avec le Conseil Départemental qui s’est vu refusé par l’Etat, la gestion des programmes de fonds européens, au motif que ce transfert de compétences risquerait de déstabiliser les procédures et pourrait être préjudiciable aux porteurs de projets.C’est une décomposition, une reprise en main de l’Etat, une répartition vers SMAE pour l’eau et Vinci pour l’assainissement. Le contrat de progrès n’est que la hache qui achève le malade. Il y a des urgences sur les infrastructures liées à l’eau et l’Etat considère que le SIEAM n’y arrivera pas, d’où leur projet de confier le tout à la DEAL. C’est tendanciel en ce moment un grand retour de l’état qui reprend tout en main. Nous avons tout perdu après l’affermage de la gestion de l’eau et de l’assainissement à la SMAE-VINCI, la maitrise d’ouvrage de l’eau et de l’assainissement de l’eau… on a vidé le SIEAM de son sang
Le Département donne le bâton pour se faire battre, le Département est dans le viseur de l’Etat en ce moment, l’Etat considère qu’il n’y a plus de pilote dans le bateau… Le département ne veut plus gérer les routes, ni collèges, ni lycées, il demande l’intervention de l’Etat pour régler sa DSP avec Ida Nel au port de Longoni, il demande la Nationalisation du RSA, et du STM, le département se décrédibilise, et l’Etat en profite pour l’enfoncer et l’humilier, le courrier sur les fonds européens est une humiliation, une honte et une insulte ! Un courrier mal rédige et signé par un collaborateur…