La non-justification des absences causées par la crise sociale il y a quelques mois, a conduit le Conseil général à saisir une partie de la rémunération de ces salariés travaillant au port de Longoni.
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Après la grève contre l’insécurité en mars dernier, les agents du port employé au conseil général de Mayotte ont été invités à regagner leur lieu de travail. A cause des barrages, les agents du service étaient absents et quelques mois plus tard leur hiérarchie leur demande de justifier leurs absences. Une demande à laquelle les agents n’ont pas répondu et qui a conduit à une retenue de salaire. Cette décision est contestée par les agents concernés qui expriment leur incompréhension.
« Il y a plus de 4 000 agents au conseil général, donc on ne comprend pas comment se fait-il qu’on demande un justificatif qu’aux agents du Conseil général qui travaillent au port. D’ailleurs il y avait un barrage juste au niveau du rond-point à l’entrée du port. Comment se fait-il que ce soit nous ici à qui on demande de s’expliquer. Sachant que ce courrier, des personnes l’ont reçu tardivement. Donc tu reçois un courrier mardi pour savoir après que ton salaire a déjà été retenu. Ce n’est pas normal ».
Toutefois, ces salariés doivent se priver d’au minimum 400 euros sur leurs salaires du mois d’août. Dans un courrier adressé à leur hiérarchie, ils protestent contre cette démarche. Aujourd’hui ces agents menacent de bloquer le port s’ils n’obtiennent pas ce qu’ils souhaitent.
« Il y a plus de 4 000 agents au conseil général, donc on ne comprend pas comment se fait-il qu’on demande un justificatif qu’aux agents du Conseil général qui travaillent au port. D’ailleurs il y avait un barrage juste au niveau du rond-point à l’entrée du port. Comment se fait-il que ce soit nous ici à qui on demande de s’expliquer. Sachant que ce courrier, des personnes l’ont reçu tardivement. Donc tu reçois un courrier mardi pour savoir après que ton salaire a déjà été retenu. Ce n’est pas normal ».
Toutefois, ces salariés doivent se priver d’au minimum 400 euros sur leurs salaires du mois d’août. Dans un courrier adressé à leur hiérarchie, ils protestent contre cette démarche. Aujourd’hui ces agents menacent de bloquer le port s’ils n’obtiennent pas ce qu’ils souhaitent.
Grève du mois de mars : les agents menacent de bloquer le port après des retenues de salaires.