Au lendemain du saccage du lycée du nord, le président de la FCPE affirme que les parents d’élèves étaient bien informés des menaces, et qu’ils en ont fait part aux responsables : «Il y a eu des menaces sur le lycée de Mtsangadoua, de nombreux messages ont circulé en ce sens. Les autorités ont sous-estimé ces menaces. Ceux qui décident devront en répondre ».
Le représentant des parents estime que « le renforcement de la sécurité au lycée de Dzoumogné a déplacé le problème vers Mtsangadoua. C’est la même chose entre Kahani et Sada ». « Les établissements ont été construits il y a 20 ans, ils ne répondent plus aux normes de sécurité nécessaires aujourd’hui ». Haidar Attoumani juge que « les engagements pris l’année dernière après la mort du lycéen Miki n’ont pas été suivis d’effets ».
On a banalisé la massification avec des établissements prévus pour 900 élèves qui en accueillent plus de 2000, on rejette le redoublement, on pousse des élèves vers la terminale alors qu’ils ne savent ni lire, ni écrire, ni compter… Est-ce que réellement la France veut que les enfants mahorais réussissent ?
demande Haidar Attoumani