Haidar Attoumani s’interroge : « dès qu’il y a de la violence, on ferme les écoles ? », le co-président de la FCPE relance son idée de créer un « Observatoire de la violence à Mayotte ». Il faut, selon lui, comprendre les raisons de cette délinquance juvénile, « il faut prendre le temps de bien étudier ce phénomène pour trouver de bonnes solutions pour le combattre ».
Houssaini Assani Tafara estime que « toutes ces grèves, ces blocages, tuent l’économie déjà fortement éprouvée en 2018 et ensuite à cause des années Covid 2020-2021 ». « Il y a d’autres manières de faire. Mayotte n’est pas la seule à connaitre cette situation. Allons voir chez les autres comment ils font ».
Haidar Attoumani ajoute que l’éducation est l’arme la plus puissante. « Fermer une école c’est ouvrir une prison » dit-il, citant Nelson Mandela ; tandis qu’Houssaini Assani Tafara préconise une plus grande mobilité offerte aux jeunes, « la Réunion envoie 150 jeunes par an au Québec. Nous pourrions en envoyer à St Pierre et Miquelon où il n’y a pas assez d’habitants ».