Hairati Houdjati : « Il y a des adultes derrière les violences, il faut les identifier »

Hairati Houdjati, conseillère municipale de la commune Tsingoni, était l’invitée de Zakweli ce lundi

Les gens sont témoins d’actes de barbarie, personne n’ose aller porter plainte. Il faut que tout le monde y aille ensemble. Il faut une plainte collective.

Selon l’élue, « il y a des adultes derrière les violences (ndlr : à Combani et Miréréni), il faut les identifier ». La conseillère municipale évoque la présence d’un ou de plusieurs véhicules amenant des mineurs de 10 à 16 ans, instrumentalisés pour commettre des actes de violence ; « des plaques d’immatriculation ont été relevés, il faut qu’il y ait une enquête ». Selon elle « des adultes vont sur les barrages et alimentent les jeunes en nourriture et en stupéfiants ; dans quel but ? Je n’en sais rien ! »

Hairati Houdjati déplore le « manque de fermeté de l’Etat » ; « nous sommes dans une crise sécuritaire, la réponse n’est pas à la hauteur.

Quand nous avons eu la menace du cyclone Belna, il y a eu des moyens exceptionnels, comme pour la crise sanitaire. Il nous faut une réponse à la hauteur avec des mesures d’urgence.