Hamouro : Cinq mois après leur décasage, des occupants illégaux tentent de se réinstaller au même endroit

En mars dernier, les autorités avaient déployés beaucoup de moyens pour détruire le bidonville de Hamouro
Mobilisation ce jeudi matin de la police municipale et de la gendarmerie sur les hauteurs de Hamouro. L’opération visait à dissuader des occupants illégaux de reconstruire leurs cases en tôle sur une zone où des décasages ont été opérés début mars.

À peine reconstruite et déjà détruites. C’est véritable jeu du chat et de la souris auquel se livrent la commune de Bandrélé et des occupants illégaux. Ce jeudi matin, une dizaine de cases reconstruites récemment ont été rasées par les occupants eux-mêmes. Une initiative qui fait suite à plusieurs avertissements des autorités notamment municipales. Sur place pas d'engins lourds, juste des véhicules de la police municipale, de la gendarmerie et des services techniques de la commune de Bandrélé pour veiller au bon déroulement de l’opération. Restent désormais quatre cases qui n'ont pas été touchées.

En mars dernier, 137 cases en tôles avaient été détruites à coups de tractopelles. Sur les 50 familles recensées sur place, une seule avait accepté la proposition de relogement offerte par les autorités. Les autres sont partis reconstruire ailleurs leurs abris de fortune. Pour éviter l’arrivée de nouveaux occupants sur un terrain désormais vague, la municipalité doit redoubler de vigilance. Car c’est bien connu que la nature a horreur du vide.