« On ne peut pas pointer uniquement l’État, les élus ont leur responsabilité » déclare Hélène Pollozec à propos de la crise de l’eau. L’élue rappelle qu’en 2018 « nous avons élaboré un schéma pour plus de 12 millions d’euros, ce schéma n’a pas été validé, le département a aussi ses responsabilités dans cette crise ».
Elle dénonce un non-suivi des dossiers à l’image du cahier des charges de l’usine de dessalement « qui n’a pas prévu de pénalités en cas de défaillance ». Selon elle,
Le Conseil Départemental est propriétaire de la ressource, rivières, retenues collinaires etc… et les communes sont responsables de la distribution aux habitants.
Hélène Pollozec confirme sa présence à la manifestation de ce mercredi, « la place des élus est d’être aux côtés de la population… Et s’il faut cesser de payer les factures d’eau, pourquoi pas ? ».
S’agissant du statut de Mayotte, Hélène Pollozec explique son abstention au vote d’un texte où « on veut remettre en cause le combat des Mahorais pour la départementalisation » Lors du débat au Conseil Départemental sur le futur Projet de loi Mayotte, la conseillère, affiliée au MODEM, s’est abstenue de voter pour un texte qui transforme l’actuel département en collectivité unique appelée Département-Région :
On nous propose un changement de nom sans consulter la population.
Elle estime que l’assemblée départementale donne trop vite son accord à des changements sans étude préalable : « l’alignement des droits sociaux ? Oui, mais sait-on que l’on va devoir augmenter les cotisations salariales et patronales ? ».
L’élue exprime la même réserve sur l’Université à qui on donnerait un statut intermédiaire : « quand on met du provisoire à Mayotte, cela a tendance à durer ».