Ibrahim Aboubacar est l’un des signataires d’une lettre adressée au président du Conseil Départemental et au ministre des outremers pour tenter de renouer le dialogue après le rejet du projet de « loi Mayotte » par les élus locaux : « le dialogue est rompu, c’est bien regrettable. Dans ce processus, la population avait été consultée massivement. Il faut distinguer la forme et le fond. Ce qui compte c’est le fond, et le plus grave serait d’oublier la population, elle risque de ne plus avoir confiance dans les décideurs ».
L’ancien parlementaire dément les propos du ministre selon lesquels le projet de loi serait abandonné en raison du blocage des élus : « Il n’est pas exact de dire qu’un avis défavorable donne un coup d’arrêt au projet de «loi Mayotte ».
Ibrahim Aboubacar rappelle qu’il y a déjà une loi pour « l’égalité réelle » : « ce que demande la population, c’est l’égalité sociale. Il faut une volonté claire de l‘Etat, une sincérité, pour que nous puissions parvenir au rattrapage »