"Cette nuit, le pont de Dzoumogné a été volontairement incendié" la phrase est signée de la Préfecture de Mayotte. "L’incendie ayant pu endommager la structure du pont, une expertise est d’ores et déjà commandée en urgence pour évaluer l’impact précis." Des mesures de contournement sont donc mises en place jusqu’à nouvel ordre.
Dans son communiqué " l’État tient à rappeler que de telles actions n’accéléreront pas la mise en place d’un nouveau pont et que les habitants de Dzoumogné et du Nord sont les premières victimes de cette action criminelle qui entrave la libre circulation de chacun. "
Toujours dans le communiqué, "les services de l’État sont en discussion depuis le début de la semaine avec le centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA) pour étudier la venue d’un nouvel ouvrage temporaire en attendant les travaux à venir. Mais ce nouvel ouvrage ne pourra se faire que sous réserve d’aménagements préalables et de délais de routes puis de mises en œuvre."
Pour rappel, un barrage avait été érigé lundi au niveau du carrefour de Dzoumogné pour réclamer un nouveau pont. En milieu de semaine, une réunion initiée par les services de l’Etat a eu lieu à la mairie de Bandraboua. Il s’agissait de faire le point sur les travaux à venir sur le pont. Travaux réclamé par la population. Mais au milieu des échanges, une partie des habitants a quitté la salle. Pour elle, rien de concret ne verrait le jour avant plusieurs années.