« Nous allons tout faire pour maintenir une activité normale après les petites vacances d’octobre » déclare le recteur au sujet de la crise de l’eau. Il lève les doutes sur le fonctionnement des établissements de petite terre, « ils sont sur le chemin de l’eau, la canalisation sera activée, ils auront de l’eau » assure Jacques Mikulovic.
S’agissant des incidents violents depuis la rentrée au lycée de Sada, le responsable de l’enseignement indique qu’un « diagnostic a été effectué. Les conditions ne sont pas encore réunies. La clôture doit être renforcée. Le proviseur a été autorisé à recruter de nouveaux AED (assistants d’éducation) ainsi qu’une équipe cynophile. Les enseignements se font à distance »… « Je comprends l’exaspération des parents » poursuit Jacques Mikulovic, « mais il nous appartient collectivement de trouver des réponses. Plutôt que de bloquer l’établissement, il faut nous aider à identifier les fauteurs de troubles ».
Sur la crise au collège K1 de Kaweni, le recteur dit qu’il s’agit « d’un problème de communication entre l’équipe dirigeante et les AED. Interrogé sur l’interdiction de l’abaya, Jacques Mikulovic dit « oui au kishali, non au double voile ».
Enfin, le recteur se dit « tout à fait favorable aux classes de niveau », reste à pouvoir les organiser sans séparer les élèves les uns des autres, « le rôle de l’éducation est d’apprendre à partager une vie ensemble ». Il affirme qu’il « n’est pas normal d’avoir des enfants qui ne maîtrisent pas les savoirs fondamentaux »… « Nous avons trop d’élèves en vraie difficulté » déplore-t-il.