Choukourati Said et Clémence Hébert affichent les ambitions du handball féminin mahorais. En attendant le départ pour Antananarivo, elles se préparent physiquement et mentalement.
Venues de clubs différents, les deux jeunes femmes ont 25 ans et font du handball depuis toutes petites.
À 12 ans, Clémence Hébert a commencé à s’intéresser au handball. “Quand j’étais petite je faisais beaucoup de sport et j’avais une préférence pour les sports collectifs. Arrivée au collège, il fallait que je choisisse entre le hand et le tennis. J’ai donc choisi le handball pour garder l’esprit collectif ”
Éducatrice sportive au collège de Koungou, elle est à Mayotte depuis deux ans. Résidant à Cavani, elle fait partie du Club HC select de Tsingoni. L'ailière gauche, se sent à l’aise en défense “Je mets beaucoup d’importance dessus et j’ai de l'endurance sur le terrain”.
Dans quelques jours, elles devront affronter six équipes (Madagascar, La Réunion, Seychelles, Maldives, Comores et Maurice). Elles affirment avoir
“Un peu de pression. On a envie de bien faire. Tout ce qu’on veut c’est donner le meilleur de nous-même. Pour l’instant on est en bon chemin et on espère que ça ira pour la suite”.
Choukourati Saïd est une Mahoraise née à l’île de la Réunion. À l’adolescence, elle a dû faire un choix entre l’athlétisme et le hand. “J’ai commencé par l’athlétisme et après j’ai choisi le hand. Ce qui m'a permis de faire les Interlingue à La Réunion. Depuis je ne me suis jamais arrêté et c’est ce qui m’a poussé à aller jouer en métropole et à atteindre un certain niveau comme la nationale 2.”
“Chouchou”, comme ses amis la surnomme, occupe le poste d’arrière et ailière droit. Elle compte sur sa rapidité et sa vivacité pour remporter la médaille en or. Perfectionniste sur le terrain, la jeune femme dit être curieuse. “J’ai envie de voir quelque chose de différent du handball métropolitain ou encore réunionnais. J’ai envie de voir le jeu des malgaches et des autres îles”.