La FMAE, la fédération mahoraise des associations environnementales, postule pour obtenir le label de la CPIE, le centre permanent d'initiative pour l'environnement.
Dans l’hexagone, il y a deux possibilités d’action pour le monde environnemental. Soit on porte plainte car on n’est pas audible, soit on se met autour d’une table et on fait de la co-construction
Ali MadiZakweli de ce mercredi 24 avril
"Aujourd'hui, nous avons choisi de privilégier cette solution. Nous allons apporter à nos partenaires une manière de faire pour construire cette île ensemble."
Avec cette labellisation, la fédération rejoint un réseau de 80 CPIE en France. "Cela nous permet de discuter avec les ministres. Il faut parler du changement climatique avec des COP régionales. Jusqu’à maintenant, on parlait d’écologie, mais pas de manière organisée", poursuit-il. "Au lieu que la FMAE parle dans son coin, elle fera dans un groupe avec une politique nationale et c’est ça qui est important. Il faut qu’on s'inscrive dans une réglementation française et dans des orientations politiques françaises."
"Quand dans le nord de la France, on récupère les eaux des toitures, quand à Lyon on récupère les eaux usées, qu'est-ce qu'on fait à Mayotte", s'interroge-t-il. La FMAE avait notamment dénoncé dans un communiqué le projet d'usine de dessalement d'Ironi Bé.
Si une usine de dessalement est nécessaire, nous la soutiendrons, maintenant, il y a la question de la méthodologie
"Nous sommes favorables à une enquête publique, à ce qu’il y ait de la transparence, qu’on s’interroge si Ironi Bé soit le meilleur site."