L'actualité régionale du 16 mars

A La Réunion, l’actualité est notamment marquée par la condamnation d’un jeune de 21 ans.

Dans la nuit du jeudi 11 au vendredi 12 mars, il avait fonçait avec sa voiture sur des gendarmes à Bras-Panon, percutant au niveau des jambes l’un des militaires. Jugé en comparution immédiate, ce lundi 15 mars, il a été condamné à six mois de prison ferme. Sans emploi et père de jumeaux de deux ans, il est arrivé en pleurs à la barre du tribunal de Champ-Fleuri avant de demander "pardon" aux gendarmes. Ses regrets n’auront pas suffi. Un gendarme avait du faire usage de son arme de service blessant à la cuisse le passager du véhicule.

A La Réunion également, c’est aujourd’hui que le préfet doit prendre la parole sur la situation sanitaire. Il devrait annoncer une prolongation du couvre-feu jusqu’à la fin du mois de mars annonce ce matin le site de réunion la 1ère. Le département pourrait-il être confiné le week-end ? Difficile à dire car certains chiffres semblent s’améliorer à l’image du taux d’incidence même si "Il n’y a jamais eu autant de Réunionnais en réanimation" explique le docteur Bernard-Alex Gaüzère, ancien chef de service de réanimation du CHU.

L’île Maurice a débuté sa deuxième semaine de confinement avec plus de 124 personnes positives à la covid-19.

Les services de santé tentent de comprendre d'où vient cette reprise de l’épidémie. Dans un premier temps, Trois circonscriptions ont été fermées par les forces de l’ordre. Curepipe, Vacoas et Allée-Brillant, elles comptabilisaient trois "cluster" et la majorité des 43 tests positifs, au moment de cette décision. Pendant le week-end, les services de Santé ont multiplié les tests et découvert que 81 personnes supplémentaires sont positives. Trois nouveaux "cluster" (foyers de contamination) ont été identifiés. La majorité des personnes ne présentent pas de symptômes et est placées en "quatorzaine" avant d'être, à nouveau testées. En cas de résultat négatif, elles réintègrent leur foyer. Cette mesure permet de soigner rapidement les personnes qui présentent des symptômes. Ce lundi, les vaccinations étaient réservées aux employés « indispensables ». Ceux qui disposent d’un WAP, le Work Access Permit. Enfin, Les transports en commun, si important pour les travailleurs qui ne disposent pas de moyens de locomotion, ont repris du service, hier, lundi, en respectant un protocole sanitaire strict.

En football, la comorienne Kanizat Ibrahim à l’honneur à la CAF.

C’est ce qui s’appelle s’asseoir à la table des grands du football africain. L’ancienne présidente du Comité de Normalisation des Comores a été élue membre du comité exécutif de la CAF. Opposée à une Togolaise et à une Malgache, Kanizat Ibrabim a reçu la majorité du suffrage exprimé soit 35 voix pour, sur les 52 votants. Avec cette élection Kanizat Ibrahim est élue pour 4 ans et succède à la sierra-leonaise, Isha Johansen. Elle annonce notamment au site sport news africa s’être efforcée de rentabiliser ses rencontres avec les présidents de fédérations de football. C‘était une démarche individuelle ajoute-t-elle, avouant que les président étaient attentifs à son exposé et à ses ambitions. C’est le milliardaire sud-africain Patrice Motsépé qui a été élu président de la CAF. Il succède au malgache Ahmad Ahmad. Ce dernier étant suspendu «de toutes activités en relation avec le football»


Au Kenya, les crocodiles et les hippopotames menacent les populations de la vallée du Rift.

La faute à la montée des eaux dans le centre du pays. Certains ont déjà choisi de déménager à l’image de Paulina. Elle confie, dans "Courrier International, que c’est la troisième fois en un an qu’elle doit partir pour échapper aux inondations. Cette fois, dans son abri en tôle, l’endroit a également été inondé lors d’une crue de la rivière, et les crocodiles sont arrivés. Tous les matins, les reptiles sortent de l’eau pour prendre le soleil devant chez elle, obligeant Paulina et ses enfants à rester à l’intérieur. Le ministère de l’Environnement fait état de 19 attaques de crocodiles dans les villages riverains du lac Bogoria et du lac Nakuru depuis le mois de juin 2020. Un groupe de travail, mis sur pied par le ministère de l’Environnement afin d’analyser la situation, estime qu’au moins 3 080 villageois se retrouvent sans domicile et sans moyens de subsistance à la suite du débordement des lacs Bogoria et Baringo. Des familles se relogent dans des camps ou dans la famille.