Le Grand cadi de Mayotte s'est exprimé dans un communiqué pour rappeler que l’islam n’autorise pas l’union et la célébration du mariage entre deux femmes ou deux hommes, un rappel qui intervient après l'union de deux femmes le 25 mai dernier.
L'histoire, celle de l'union de deux femmes, l’une comorienne et l’autre réunionnaise, célébrée 25 mai à la mairie de Mamoudzou à Mayotte continue de faire couler beaucoup d'encre. Après la vague d'insultes sur les réseaux sociaux et l'indignation aux Comores, le Grand Cadi de Mayotte a tenu à faire un rappel aux musulmans de l'île. C'est par le biais d'un communiqué qu'il s'est exprimé.
Nous informons que l’islam n’autorise pas l’union et la célébration du mariage entre deux femmes ou deux hommes. Un tel acte relève d’une pratique en dehors de notre religion.
S'il rappelle que la liberté cultuelle est un principe fondamental aussi bien dans
les lois de la République française qu’en Islam et reconnaît "le pluralisme grandissant des cultures",
l’expression de différentes opinions y compris religieuses sur le territoire selon lui "ne doit conduire en aucune façon au déracinement de la société mahoraise".
Pour rappel, depuis 2013, la loi, en France, permet aux couples du même sexe de se marier.
/outremer/2024/07/17/2407171109-1-frame-5314-6697e153983d8591393931.png)
/outremer/2024/07/17/img-1283-frame-21-6697d7c63c2d5608598982.png)
/outremer/2019/10/03/5d95d8d276ea1_notaire_def-579581.jpg)
