La circulation à nouveau bloquée par les barragistes à Longoni

Le barrage de Longoni le jeudi 22 février
C'est à nouveau la galère à Longoni où les barragistes ont repris position ce jeudi 22 février. Des automobilistes venant de Mtsamboro, Mtsagamouji ou encore Bandrabua n'ont pas d'autres choix que de laisser leurs voitures sur place et de franchir les barrages pour prendre des taxis de l’autre côté.

Circulation très difficile ce jeudi 22 février à Longoni. Les barragistes qui avaient accepté de lever le barrage la veille à la demande du maire de Koungou, ont à nouveau bloqué la route en posant des branchages, des palettes de bois ou encore des pneus usagés sur la chaussée.

Les véhicules de secours peuvent toujours passer, et c'est le cas également pour certains poids-lourds, mais la grande majorité des usagers se retrouvent bloqués depuis le début de la matinée.

Le barrage de Longoni le jeudi 22 février

Des automobilistes qui continuent à pied

Certains automobilistes venant de Mtsamboro, Mtsagamouji, ou encore Bandrabua ont finalement laisser leurs voitures sur place pour continuer la route... à pied ou à bord d'un taxi de l’autre côté.

"Je suis censée voyager aujourd'hui donc j'anticipe au maximum parce que c'est prévu dans l'après-midi, explique une jeune femme. Comme il n'y a pas d'autre solution, je suis obligé de tirer mes bagages et de partir à pied comme tout le monde, mais je comprends bien que c'est l'avenir de Mayotte qui est en jeu.  Je fais avec..."

Le barrage de Longoni le jeudi 22 février

"On fait comme on peut"

Et aux côtés des Mahorais devant prendre l'avion à l'aéroport de Dzaoudzi-Pamandzi, il y a ceux qui partent tout simplement au travail : "Je viens d'Akoua et on va au CHM, explique une autre femme également à pied. C'est pas évident mais on n'a pas le choix. On fait comme on peut pour pouvoir aller au travail".

La plupart de nos interlocauteurs indiquent être solidaires du mouvement des Forces vives même s'ils reconnaissent subir difficilement les blocages depuis maintenant près de cinq semaines.