Le contenu du courrier adressé par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et sa ministre délégué à l'Outre-Mer Marie Guévenoux est loin d'avoir satisfait les représentants des Forces Vives.
Néanmoins, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, la députée LIOT Estelle Youssouffa estime pour sa part que le gouvernement a pleinement respecté ses engagements en mettant par écrit ce qui avait été conclu lors des négociations à Mayotte, dimanche.
Regardez la vidéo publiée par Estelle Youssoufa :
"Il n'y a pas de baguette magique !"
Les Forces Vives conditionnent la fin des blocages à la mise en oeuvre rapide de la suppression du titre de séjour territorialisé. Mais dans le courrier de ce mercredi 14 février, le gouvernement demande la levée des barrages et propose la date du 22 mai prochain pour présenter le projet de loi d'"urgence pour Mayotte" au Conseil des ministres.
Estelle Youssouffa prend ainsi position cette fois-ci en faveur du gouvernement. "Le gouvernement a tenu parole en envoyant la lettre, défend-elle. Ils avaient dit entre lundi et mercredi et on eu a le document écrit ce mercredi. Maintenant, on est obligé de passer par le Parlement pour abolir le visa Mayotte. Il n'y a pas de possibilité de le faire par décret ou par ordonnance (...) "Il n'y a pas de baguette magique !".
"On a une sortie de crise"
La députée rappelle qu'elle a participé dimanche aux négociations pendant trois heures et que le ministre Darmanin avait été clair sur le process devant amener à l'abolition du séjour territorialisé.
"On ne peux passer que par la loi pour abolir ce visa territorialisé à Mayotte. Le gouvernement propose de le mettre dans la loi Mayotte (...) On a une sortie de crise il faut qu'on se mette au travail !", répète-t-elle.
"On est condamné à réussir"
"Sur la deuxième revendication pour la sécurité, le ministre a expliqué que s'il n'y a plus de barrages, les forces de l'ordre pourront se consacrer aux arrestations. Et de deux, il annonce Wuambushu 2", poursuit-elle, tout en indiquant avoir eu l'assurance lors de la séance des questions à l'Assemblée nationale que cette seconde opération débuterait dans les prochaines semaines.
"On est condamné à réussir et à travailler ensemble. Il faut que tout le monde prenne ses responsabilités", lance-t-elle encore.