L'annonce faite par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin lors de sa visite à Mayotte n'en finit pas de faire réagir à l'échelle locale, comme à l'échelle nationale.
Mais dans un communiqué adressé au principal intéressé ce mardi 13 février, les représentants des Forces Vives insistent sur le fait que "la suppression du droit du sol, pour louable qu’elle soit, n’a jamais constitué une revendication exprimée" par les partisans du mouvement.
Une revendication "releguée au second rang"
"Devant l’instrumentalisation de la question relative à la suppression du droit du sol au moyen d’une révision constitutionnelle improbable, suite aux annonces du ministre de l'Intérieur et des Outre-mer, notre revendication principale a été reléguée au second rang", écrivent les porte-paroles des Forces vives.
Ces derniers indiquent leur revendication première reste la suppression du séjour territorialisé "qui place injustement notre île dans un régime d’exception".
A un jour du congrès de Pamandzi
Les Forces vives exigent, "comme convenu lors des négociations", que la suppression du titre du séjour territorialisé "ne doit en aucun cas être liée à un quelconque souhait de réviser la Constitution pour y insérer la suppression du droit du sol".
"De même, il est souhaitable que la fin du titre de séjour territorialisé soit totalement décorrélée du projet de loi Mayotte", écrivent-ils encore.
Les Forces vives insistent sur le fait qu'il s'agit du seul moyen possible pour apaiser les tensions et arriver à la levée des barrages. Pour rappel, le deuxième congrès du mouvement se tient demain, mercredi 14 février, à Pamandzi. Il s'agira de décider des suites à donner au mouvement.