À l’occasion de journées européennes du patrimoine, la FMAE a organisé une visite découverte de la mangrove de Kani-bé. L’objectif était de sensibiliser la population sur l’érosion qui ronge le site et déstabilise les habitations se trouvant aux alentours.
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La mangrove de Kani-bé subit depuis plusieurs décennies une érosion qui ne cesse de prendre de l’ampleur, à l’image de la majorité de cet écosystème fragile et essentiel à Mayotte. L’île en a perdu 7 à 8%.
« On voit que depuis les années 1950 sa taille s’est réduite sous divers actions dues à l’Homme. Mais également à cause de l’évolution liée aux phénomènes météorologiques. Tout cela conduit à la régression de cette mangrove, avec des zones en érosion où les palétuviers basculent et disparaissent dans le lagon », Matthieu Jeanson, Enseignant chercheur au CUFR de Mayotte, géographe spécialisé dans l’étude des littoraux.
Une des conséquences directe est la non-protection du littoral. Les habitations qui se trouvent aux alentours subissent également des dégradations à l’exemple de l’école qui se construite sur le littoral et qui est fortement fragilisée par les vagues. L’une des solutions possibles pour atténuer les dégâts est la plantation de palétuviers. L’association union des jeunes espoirs de kani bé a pris l’initiative il y a 6 mois. Mais seule une partie de la plantation a résisté aux vagues de la mer. La visite de la mangrove s’est terminée par une plantation symbolique de palétuviers, en espérant que cette fois-ci, elle portera ses fruits.
« On voit que depuis les années 1950 sa taille s’est réduite sous divers actions dues à l’Homme. Mais également à cause de l’évolution liée aux phénomènes météorologiques. Tout cela conduit à la régression de cette mangrove, avec des zones en érosion où les palétuviers basculent et disparaissent dans le lagon », Matthieu Jeanson, Enseignant chercheur au CUFR de Mayotte, géographe spécialisé dans l’étude des littoraux.
Une des conséquences directe est la non-protection du littoral. Les habitations qui se trouvent aux alentours subissent également des dégradations à l’exemple de l’école qui se construite sur le littoral et qui est fortement fragilisée par les vagues. L’une des solutions possibles pour atténuer les dégâts est la plantation de palétuviers. L’association union des jeunes espoirs de kani bé a pris l’initiative il y a 6 mois. Mais seule une partie de la plantation a résisté aux vagues de la mer. La visite de la mangrove s’est terminée par une plantation symbolique de palétuviers, en espérant que cette fois-ci, elle portera ses fruits.