La marche était trop haute pour le BCM

Photo commune à la fin du match entre les deux équipes
Pris de vitesse d'entrée par Alfortville, les rouges ont, tout de suite, couru après le score. Frustrant mais logique, les rouges s'inclinent 106 à 71.

En deux temps trois mouvements, dans le premier quart temps, Alfortville vient de faire un écart conséquent, 14/3, qui donne le ton d'une rencontre où l'écart de niveau va sauter aux yeux, dans les deux premiers quart-temps de la rencontre. On pourrait reprocher aux rouges de ne pas avoir mis l'intensité physique, vue en deuxième mi-temps, d'entrée. Mais Alfortville avait observé le BCM et savait à quoi s'attendre, à écouter l’entraineur d'Alfortville, "on savait pour leur agressivité et leur combativité, on savait qu'on ne devait pas leur donner du rythme."

Dans les première secondes du match, BCM parvient à intercepter plusieurs ballons sans les convertir. En face, au contraire, l'efficacité est au rendez-vous et elle est insolente à l'image des shoots longues distances convertis d'affilés par Hugo Adin. "On a beaucoup souffert en première mi-temps avant de limiter la casse en deuxième, mais il ne faut pas se voiler la face, c'était beaucoup trop fort en face. Ce qui est positif, pour nous, c'est qu'on n'a pas lâché, on a joué jusqu'au bout" Daoulab Ali Charif

L'écart est de trente points à la pause, 58/28, "on perd beaucoup de ballons, je ne comprends pas pourquoi mes joueurs sont paniqués comme ça, chaque cadeau, on l'a payé cash surtout qu'ils ont été adroits" analyse Mado Houssen avant de rejoindre les vestiaires.

Et dire que la FFBB voulait priver les clubs ultra-marins de cette compétition nationale. Les rouges ont su donner tort à leur fédération, tant, dans le troisième quart temps, malgré l'écart, ils sont revenus avec d'autres intentions, fiers de représenter l'Océan Indien au niveau national. Plus agressifs défensivement, encouragés par un public mahorais venu en nombre les soutenir, les rouges se permettent quelques fulgurances à l'image des shoots à trois points convertis à la suite par Abou Madi. "Ce qui a manqué c'est la défense, on était vraiment très léger en défense surtout qu’en face, ils ont été adroits tout le match." juge Mado Houssen l'entraîneur du BCM.

Dans les deux derniers quart-temps, même si le coach d'Alfortville fait souffler ses hommes forts, BCM, à l'orgueil, ne lâche rien, à l'image des fautes antisportives récoltées par Dagué et Wababa. Les rouges s'inclinent finalement 106 à 71, sur un dernier shoot au buzzer de Ludwig Klock , dont on aurait pu se passer. Comme face à Berck, en 2017, le BCM est tombé sur trop fort, samedi à Créteil face à une équipe qui devrait accèder en N2 la saison prochaine. Non engagé en coupe de Mayotte, il reste le championnat à aller chercher, cette saison, pour les rouges.