La polémique s’amplifie sur la nationalité d’Andry Rajoelina

La fronde ne fait que s’amplifier contre le président malgache à propos de sa nationalité française. La Haute Cour Constitutionnelle est sommée de dire si oui ou non il aura le droit de se présenter à l’élection présidentielle

La Haute Cour Constitutionnelle est interpellée par un collectif de citoyens malgaches résidant à l’étranger qui lui demande de dire le droit.  Selon ce collectif, Andry Rajoelina n’avait même pas le droit de se présenter à l’élection qu’il a gagnée en 2018.

Toute la classe politique malgache est en effervescence sur ce thème de la nationalité française du président. L’opposition demande sa démission. Les soutiens du chef de l’Etat se mobilisent et viennent à la rescousse.

Le premier ministre Christian Ntsay condamne un débat malsain « qui n’apporte rien de bon pour le pays ». Le chef de la gendarmerie, le général Gellé, assure Andry Rajoelina  du plein soutien des forces de l’ordre.

Cette polémique est partie d’une publication dans la « Gazette de la grande île » au mois de mars dernier. Le journal avait carrément publié une photo de la carte d’identité française du président.

Toute la question est de savoir comment il a obtenu cette pièce d’identité. Si c’est par filiation de son grand-père, il n’y a pas de problème. En revanche s’il a demandé la nationalité française comme le présentent ses détracteurs, Andry Rajoelina s’est mis dans l’illégalité.