C’est une confirmation de la condamnation, car Ridaï avait été déjà été condamné à perpétuité en première instance. Ses avocats avaient fait appel car il y avait eu une querelle de psychiatres lors du premier procès.
Certains avançaient que l’accusé était fou et avait agi sous l’emprise d’une crise de démence. D’autres avaient au contraire diagnostiqué que son acte était prémédité en conscience, et accompli en possession de ses moyens.
Lors du deuxième procès, Ridaï Mdallah Mari a demandé pardon aux parents de Vanina, puis quelques heures plus tard a il a déclaré que si c’était à refaire, il le referait car « Dieu lui avait ordonné de tuer cette jeune femme qui incarnait le diable ». Les parents de Vanina ont tout enduré lors des audiences qui ont duré quatre jours.
Au terme des débats, vendredi soir, les jurés n’ont pas retenu la thèse de la folie. Ridaï est condamné à une peine de perpétuité assortie d’une période de sûreté de 22 ans.
C’est-à-dire qu’il ne pourra pas sortir de prison avant 22 ans, et devra suivre un traitement psychologique pendant 30 ans. Par ailleurs il ne pourra plus séjourner à la Réunion à sa sortie de prison.