Le préfet de Mayotte a dressé le bilan de son action hier
C’était au rectorat : la 4e conférence de sécurité entre le représentant de l’Etat et les élus. Le préfet a annoncé une litanie de chiffres : une baisse de la délinquance de près de 6% en un an, 140 interpellations pour des troubles en milieu scolaire, plus d’un million d’euros saisis lors de contrôle entre Mayotte et Anjouan, 15.000 reconduites à la frontière ou encore près de 400 kwassa interceptés. Des chiffres à retrouver sur le site de Mayotte la 1ère, dans le Journal de Mayotte et dans Flash Info. Le journal qui s’intéresse surtout ce matin aux GPO, les groupements de partenariat opérationnels, présentés comme un outil efficace contre la délinquance.
Ces dispositifs regroupent les forces de l’ordre, les associations, les élus et leurs polices municipales. Ils permettent une meilleure communication, pour identifier les auteurs de violences. Le préfet veut même aller plus loin, en déclinant ce concept à l’échelle de village ou d’intercommunalité.
Actuellement il y en a six à Mayotte, à Combani-Miréréni, Tsoundzou, Dembéni-Iloni, Sada ou encore à Koungou, le dernier en date. Hier deux communes ont fait savoir leur intérêt : Acoua et Bandrélé, où des affrontements ont éclaté entre Nyambadaou et Hamouro il y a deux semaines. La préfecture aimerait aussi en créer un avec la ville de Mamoudzou concernant Kawéni.
Sur la lutte contre l’immigration clandestine, le préfet est revenu sur le rideau de fer, basé sur un ponton sur l’îlot Mtsamboro pour les intercepteurs et deux radars en mer sur des anciennes barges. « Des éléments techniques » supplémentaires seraient en cours de validation par le ministère de l’Intérieur selon Flash Info. Le préfet s’est en revanche félicité de l’accord avec la République démocratique du Congo. Six vols ont déjà été organisés pour 110 expulsions.
Dans le JDM, le préfet a aussi été interrogé sur le projet d’une deuxième prison. C’est prévu pour 2027, mais il le reconnaît : encore faut-il avoir trouvé d’ici là un terrain.
Une députée interpelle le gouvernement sur les tortures de chiens à Mayotte et à la Réunion…
C’était lors des questions au gouvernement. Le Journal de Mayotte a relevé cette question écrite de la députée du rassemblement national de Seine-et-Marne, Béatrice Roullaud.
Elle dit son horreur face aux actes de cruautés des jeunes, souvent mineurs, sur des chiens errants ou volés. Un phénomène documenté, ces chiens sont parfois torturés pour attiser leur agressivité et en faire des animaux d’attaque.
Un phénomène qui touche aussi nos voisins. En deux ans, 1.000 signalements de maltraitance ont été reçus à La Réunion, soit une dizaine par semaine. La députée appelle à renforcer la répression et l’éducation.
Retour à la case départ pour le Medef Mayotte
Toujours pas de président pour le syndicat malgré les élections organisées hier.
Un match nul entre les deux listes, 48 voix partout pour les listes de Nizar Assani et Fahardine Mohamed. Un cas de figure inédit, qui n’est pas prévu dans le règlement. Une nouvelle assemblée générale est prévue prochainement pour trancher. Le nombre de votants devait être impair, mais juste avant le vote hier, un adhérent a été exclu, car il n’était pas à jour de ses cotisations.
Un épisode de plus après déjà deux scrutins annulés, le fruit notamment d’une bataille judiciaire entre l’ex présidente Carla Baltus et Nizar Assani. Une affaire résumée ce matin dans Flash Info…
Dans le Nord, des permanences gratuites d’architectes et de juristes…
C’est un nouveau dispositif mis en place par la communauté d’agglomération du Grand nord. L’objectif est d’aider les administrés dans leurs projets de construction ou pour la régularisation de leur terrain. Selon le JDM, elles débuteront le 4 novembre, avec une permanence par mois par des architectes du Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et Environnement et par des juristes de la commission d’urgence foncière. Ils pourront par exemple aider les habitants à obtenir un permis de construire, à choisir les meilleurs matériaux ou encore rappeler la législation en vigueur.
Un locataire de la SIM veut faire de même. Il porte plainte contre la société immobilière..
Il se dit exaspéré. À l’état des lieux d’entrées, il signale des travaux qui n’ont pas été effectués. Il refuse de prendre les clés. La SIM le rappelle, mais le compte n’y est pas. Selon le locataire, il y a toujours des fuites d’eau et une baie vitrée qui ne ferme pas. Il dépose son préavis de départ et voit soudain les agents de la SIM engager les travaux demandés depuis un an. Un témoignage à retrouver sur le site de Mayotte la 1ère.
La SIM qui a été récompensée pour ses logements à Labattoir
Depuis 2021, elle a entrepris une démarche de certification, notamment sur la qualité environnementale et architecturale de ses logements. Cela concerne « Les domaines de Khristal » situé à Labattoir, qui ont obtenu la NF Habitat HQE. Selon le JDM, c'est la référence sur la qualité et de la performance de l’habitat en France. Elle assure de la qualité des professionnels engagés, la qualité des ouvrages, et la qualité des services et de l’information aux clients. En retour, les bailleurs sociaux peuvent ainsi bénéficier d’un complément d’exonération de la taxe foncière.
Pour les domaines de Khristal, la SIM est saluée pour l'architecture de son logement, adapté au climat avec une ventilation naturelle et une protection contre les intempéries. Pour la SIM, l'objectif est donc de construire plus et surtout, plus durable.