A La Réunion, on ne compte qu’une petite dizaine de personnes particulièrement surveillées, fichées S pour radicalisation islamiste. Même si le département semble peu exposé au risque terroriste, les précautions maximales sont prises.
L’accès à l’aéroport est réservé aux seuls détenteurs d’un billet d’avion, les familles et accompagnants restent dehors, comme pendant la crise Covid. 600 policiers sont mobilisés chaque jour pour surveiller les abords des lieux de culte, notamment les mosquées. A la rentrée des petites vacances scolaires, le 30 octobre, les établissements scolaires seront aussi placés sous protection.
« Nous n'avons pas d'inquiétude a priori, compte-tenu de la situation qui est celle de La Réunion", souligne le préfet Jérôme Filippini, "Il ne s'agit pas de changer nos modes de vie du jour au lendemain, il s'agit simplement d'être plus attentifs tous ensemble".