Le relais mahorais à l'assaut du titre de champion de France ce samedi à Blois

Les coureurs mahorais en argent au relais 4X100 mètres
Auréolé d'une médaille d'argent aux derniers jeux des îles et surtout du meilleur chrono des engagés, samedi à Blois, le Racing Club de Mamoudzou se présente avec des ambitions.

Ils étaient montés sur la deuxième marche du podium, en septembre dernier, d'un 4x100 remporté par Maurice. Outre la médaille d'argent, le relais a impressionné par son temps canon. 40"05, c'est le meilleur temps des engagés sur la coupe de France de relais de Blois ce samedi. Le deuxième meilleur relais, Limoges Athlé, a un chrono record en 41"96.

Ils sont remontés comme des coucous, ils savent qu'il y a moyen. Les performances montrent que le relais mahorais a une belle marge, l'objectif c'est d'assurer les passages pour passer la ligne en premier. Ils ont tous les dents qui raient le parquet.

Sébastien Synave, président du Racing Club de Mamoudzou

Samedi, à Blois, pour les séries, le RCM ne va rien changer à ce qui a marché aux Jeux des Îles. "L'ordre des passages de relais reste le même" annonce Sébastien Synave. "Le but, c'est d'emmener le témoin au bout pour aller faire un truc historique. C'est une opportunité à saisir" renchérit Saïd Soyifdine.

"L'ambition de ramener la médaille d'or"

La fusée à 4 étages sera lancée par Kamel Zoubert, de retour à 100% après avoir été gêné au Jeux des Îles par une douleur à la cuisse. "Il est beaucoup mieux. L'idée, c'est de bombarder pour lancer le relais sur les meilleures bases possibles." Et envoyer sur orbite le reste de l'équipage RCM, Djassim Ahamada, Saïd Soyifdine et Raphaël Mohamed.

"La motivation est collective, on se motive tous les uns les autres, tout le monde prend la parole, on se dit qu'il faut ramener la médaille d'or" détaille Saïd Soyifdine. Avant ça, il faudra passer les séries avec cette obsession d'emmener le témoin franchir la ligne d’arrivée. "Tout peut arriver, on ne prend pas de risques pour amener le bâton au bout" annonce Sébastien Synave. Et si c'est le cas, prétendre à monter sur la plus haute marche, une première pour l'athlétisme mahorais voire pour l'athlétisme ultramarin.