La direction de COLAS s'exprime pour la première fois
« ETPC est entrée en médiation avec la CGT. Cette médiation, organisée par l’inspection du travail, a abouti à un accord entre les différentes parties le 13 mars. Contre toute attente, nous sommes surpris et regrettons que le blocage de la carrière ait repris vendredi 14 mars dans des conditions inacceptables, à savoir la rétention de salariés et de clients à l’intérieur du site de Koungou. » Voici un extrait de la prise de parole des dirigeants de COLAS et ETPC lors de leur entretien avec nos confrères de Kwezi.
Les salariés d'ETPC, connu pour son ciment, sont en grève depuis quatre semaines pour demander le versement d'une prime Chido de 3000 euros et la revalorisation des salaires. ETPC a été racheté il y a 30 ans par le groupe Colas et au sein de la maison mère, le climat social est tout aussi tendu : les agents de Colas sont en grève depuis plus d'une semaine pour les mêmes revendications.
Face à ces mouvements sociaux, la direction appelle les salariés au dialogue social et souhaite un apaisement de la situation afin de permettre aux deux bords, de trouver une issue commune, le plus rapidement possible.
Le casse-tête des transports en commun
À Mayotte, il n'existe pas de système de bus, encore moins de lignes de tramways ou de métros. Les transports en commun sont peu développés expliquant, en partie, le congestionnement de ses routes.
Si en 2010 un projet de création des toutes premières lignes de bus mahoraises avait été lancé par la mairie de Mamoudzou, il n'a toujours pas vu le jour. Quatre lignes de bus devaient sillonner les routes de Mamoudzou et de ses agglomérations voisines. Mais depuis, Chido est passé et a fait entre 3 et 5 millions d’euros de dégâts, retardant la mise en route de ce nouveau service.
Dans le cadre de notre semaine dédiée aux transports, on vous emmène sur la route découvrir les problématiques liées aux mobilités partagées et les quelques alternatives qui permettent de se déplacer en la jouant "collectif" comme les taxis partagés.
Haraka Haraka, sélectionné au FEMI
Le festival Régional et International du Cinéma de Guadeloupe se déroulera du 22 au 28 mars 2025 à Lamentin. Là-bas, Germain Le Carpentier, Daniel Chebani Chamssoudine et Isabelle Fargier espèrent bien y remporter un prix. Pour la première fois de son histoire, Mayotte sera représentée à ce prestigieux festival grâce à leur court métrage intitulé Haraka Haraka. En une phrase qui révèle quelques détails sans trop vous en dire, il s'agit d'un film qui mêle documentaire et fiction pour raconter l'histoire de deux femmes à travers une traditionnelle course de pneus.
Ce n'est pas la première fois que le travail de cette équipe est mis en avant dans un festival si reconnu. En 2024, ils avaient d’ores et déjà placé Mayotte sous les projecteurs avec leur film Laka qui avait été sélectionné pour le 22e Prix du court métrage Unifrance au Festival de Cannes et permis à l'île, de monter les marches du festival cinématographique le plus réputé du monde.